Cette révolution va changer beaucoup de choses dans le domaine de la santé dans le monde. Les chercheurs sont encore dans la phase expérimentale. Mais, cette technique sanitaire est déjà saluée par bon nombre de personne. A tout point de vue, c’est une première mondiale.
Lire aussi : 1er cas d’Ebola : Le ministère de la Santé fait vacciner en urgence tous les cas contacts
En effet, ce sont des chercheurs français issus du CNRS, de l’Inserm, de l’université Sorbonne Paris-Nord et de l’institut Curie qui apprennent à des fourmis à détecter via l’odorat, les cancers. Les fourmis renifleuses sont capables de se diriger à l’odeur vers des récipients contenant des cellules malades placés à côté d’autres récipients avec des cellules saines à l’intérieur. Selon les chercheurs, les résultats de leur recherche affichent un taux de succès de 95 %.
Pour l’instant, c’est une centaine de fourmis dressées pour détecter trois lignées de cellules cancéreuses à savoir des cellules de cancer des ovaires ainsi que deux types de cellules de cancer du sein.
Il n’y a aucune raison de penser que ça ne fonctionnera pas pour d’autres types de cellules cancéreuses
, commente l’un des chercheurs.
Lire aussi : Une nouvelle loi pour punir les réfractaires en Ouganda contre le vaccin Covid-19
En revanche, les scientifiques préfèrent les fourmis que les chiens renifleurs de cancers du sein. Parce que c’est un atout considérable en travaillant avec les fourmis. Elles apprennent vite que les chiens et leur élevage coûte moins cher. A titre de comparaison, il suffit d’une dizaine de minutes d’apprentissage pour entraîner une fourmi contre six mois à un an pour dresser un chien.