Les quatre militaires de l’armée française arrêtés en Centrafrique libérés
Il y a eu un dénouement favorable quant à l’affaire des quatre militaires de l’armée française opérant sous la bannière de l’ONU arrêtés il y a trois jours en Centrafrique. Ces quatre membres militaires de la Mission de l’ONU en Centrafrique (MINUSCA), viennent de retrouver la liberté. L’annonce de la libération de ces militaires onusiens a été faite par le responsable de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye ce jour en Centrafrique sur Twitter.
Les quatre membres du personnel de la MINUSCA arrêtés à l’aéroport de Bangui viennent d’être libérés
, annonce-t-il.
La même information a été également confirmée par l’Ambassade de France à Bangui, sur Twitter, sans plus de détails sur cette affaire d’arrestation de quatre militaires français. Dès leur interpellation, les réseaux sociaux se mis en branle pour les accuser de vouloir « assassiner » le président Faustin Archange Touadéra qui venait d’atterrir à Bangui.
Par ailleurs, ces quatre militaires du corps de la Légion étrangère de l’armée française, de nationalités française, roumaine, italienne et bulgare, avaient été appréhendés par les forces de sécurité, en treillis, lourdement armés et munis de leurs badges de la MINUSCA à bord d’un véhicule blindé le lundi 21 février dernier devant l’aéroport de Bangui.
Lire aussi : Les Affaires maritimes et portuaires réfléchissent sur l’avenir du fonds de prévoyance à Grand-Bassam
Au lendemain de leur arrestation, l’Ambassade de France et l’ONU avait immédiatement indiqué que ces militaires étaient membres de la sécurité rapprochée du chef d’état-major de la force de maintien de la paix de la MINUSCA, le général Stéphane Marchenoir, qu’ils venaient de déposer avant de prendre un avion pour Paris.
Mais immédiatement, des photographies de leur arsenal bien disposés au sol ainsi que de leurs papiers d’identité avaient, comme une vidéo de leur arrestation, avaient été abondamment diffusés sur des comptes privés sur les réseaux sociaux à Bangui.