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Fratricide à Amoriakro à la machette

À Amoriakro, K.K. François a tué son frère aîné, Kouakou Konan Théodore, à coups de machette après un banal incident.

Le village d’Amoriakro, situé dans la sous-préfecture de Duffrébo, dans le département d’Agnibilekrou, a été le théâtre d’un drame tragique le dimanche 15 décembre 2024. K.K. François, âgé de 43 ans, a mortellement agressé son frère aîné, Kouakou Konan Théodore, âgé de 49 ans, à coups de machette près du cimetière du village. Cet acte de violence a profondément choqué la communauté locale.

Les événements ont commencé par un banal incident : après une chute de motocyclette, K.K. François s’est rendu au centre de santé rural d’Amoriakro pour recevoir des soins. Inquiet pour son cadet, Kouakou Konan Théodore s’est rendu sur place avec sa femme, mais a appris que François avait déjà quitté les lieux. Ce dernier l’a ensuite contacté pour lui demander de le rejoindre près du cimetière où des jeunes creusaient une tombe.

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À son arrivée, Kouakou Konan Théodore a été attaqué sans avertissement par son frère, qui lui a asséné plusieurs coups mortels. L’horreur de la scène a été exacerbée par la présence du fils de K.K. François, âgé de seulement 7 ans, qui a assisté impuissant à cette tragédie et a fui pour alerter sa mère.

Image d'illustration machette
Image d’illustration machette

Après avoir pris la fuite, K.K. François a été interpellé le lendemain lors d’une battue organisée par les forces de gendarmerie. Bien qu’il ait reconnu les faits qui lui sont reprochés, il est resté silencieux sur les motivations qui l’ont poussé à commettre un tel acte. Ce silence laisse les habitants d’Amoriakro perplexes et en proie à des spéculations sur les causes possibles de cette violence fratricide.

La brutalité de ce meurtre a endeuillé tout le village, transformant un lieu symbolique de repos en scène d’horreur. Les proches de Kouakou Konan Théodore pleurent la perte d’un homme connu pour sa bienveillance et son sens du devoir familial. Les autorités locales appellent au calme et à la retenue alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances entourant ce drame tragique. Ce triste événement souligne l’importance cruciale de la prévention des conflits familiaux et de la vigilance face aux signes précurseurs de violence au sein des communautés rurales.

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