Samuel Eto’o veut prolonger son mandat à la tête de la FECAFOOT

Samuel Eto’o Fils, l’actuel président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), est persona non grata. Alors que certains membres de l’assemblée générale qui a eu lieu le samedi 27 août dernier, ont demandé son départ à la tête de l’instance sportive camerounaise, d’autres préfèrent son maintien. D’ailleurs, au cours de cette même assemblée générale, plusieurs résolutions ont été prises comme le prolongement du mandat de l’ex-attaquant des Lions Indomptables qui passera de 4 à 7 ans dorénavant.

La tête de Samuel Eto’o mise à prix à la tête de la FECAFOOT

Ce sont les membres qui ont voté pour la révision à la hausse du mandat du président. Maintenant, si ladite modification est appliquée au bail actuel de l’ex-attaquant du FC Barcelone, cette révision à la hausse verrait son mandat s’achever en décembre 2028. A l’heure où beaucoup prédisent que Samuel Eto’o ne pourra pas se représenter en 2025 (date initiale de la fin de son mandat) en raison de sa condamnation pour fraude fiscale en Espagne.

Cependant, cette nouvelle est vivement critiquée chez les populations camerounaises. L’ancienne porte-parole de Serge Espoir Matomba, Laila Mbombo, fait partie de ceux qui ne sont pas d’accord avec cette décision.

Eto’o Fils a certes fait passer, en assemblée générale, son mandat de 4 à 7ans. Mais, le vaste chantier de réformes qu’il a entamé à la Fecafoot mérite d’être achevé par lui et demande du temps. Je crois que cette décision précise est totalement logique et soutenable

, commente-t-elle.

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Quant à l’homme de média camerounais, Jacques Kisito Ndongo Bitye, le président de la FECAFOOT a déjà échoué.

Le pouvoir absolu corrompt absolument dit le dicton. Et l’alternance croit qu’on fasse ou qu’on dise est un mécanisme naturel.  Si jusqu’ici je faisais partie de ceux qui estimaient qu’il fallait laisser Eto’o faire ses preuves, sur cette dernière manœuvre j’ai bien peur de devoir m’inquiéter. Mise en quarantaine des dissidents, extension élastique du mandat de président, gestion au petit bonheur la chance. Des choses que nous avons si souvent vues ici et ailleurs et qui conduisent irrémédiablement à la dictature

, soutient-il. Il faudra donc attendre le prochain mandat pour voir cette disposition s’appliquer.