Max Gradel revient sur la période difficile des Éléphants : «Deux minutes après, tu entends le Ghana mène 2-0, on s’est dit…»
Max Alain Gradel, le capitaine des Éléphants de Côte d'Ivoire relate le calvaire des Éléphants durant l'attente de leur qualification miraculeuse
Le parcours des Éléphants de Côte d’Ivoire jusqu’à l’obtention de sa troisième étoile en Coupe d’Afrique des Nations n’a pas été rose, mais très épineux.
Le capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire, Max Alain Gradel, le plus capé de la sélection, s’est prononcé sur le calvaire vécu par les Éléphants de Côte d’Ivoire après la débâcle surprenante 4-0 contre la Guinée Équatoriale.
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Il a révélé :
Le Ghana joue pendant que nous sommes encore bloqués au stade. On rentre dans les vestiaires, avant même de rentrer dans les vestiaires, ça pleure et tout, toi tu es le doyen, tu ne peux pas pleurer. On essaie de consoler les autres. Et puis, il y a le tunnel pour rentrer et les supporters qui sont à côté. Et quand tu passes, ce que tu entends…ça te fait encore plus mal.
Il poursuit
Tu rentres tu te dis 4-0, tu es abattu, tu as mal, tu es désespéré, tu es humilié. Et tu te dis, ça là, tu vas faire comment ? Et 2 minutes après tu entends le Ghana mène 2-0. Et là, tu te dis, c’est fini. 85ème minutes, 89ème minutes. On cherche maintenant comment on va rentrer. On regarde sur nos téléphones. On voit qu’il a eu cassage de bus et tout… Et puis, on voit, il y a 2-2. Ça criait un peu dans les vestiaires. C’est ça qui nous a donné un peu d’espoir. Parce que si le Ghana gagnait, c’était fini pour nous.
Tels furent les propos de Max Alain Gradel invité à l’émission The Life Talk et la situation pénible traversée par les Éléphants de Côte d’Ivoire.
Après cette humiliation et la perche tendue par le Maroc, les Éléphants étaient conscients qu’ils n’avaient plus droit à l’erreur.
