Max Alain Gradel dans d’ultimes confessions : «On a dû changer de chemin, les supporters sont en colère »
Max Alain Gradel sur le plateau de Life Tv, s'est livré à une confession incroyable sur le parcours tumultueux des Éléphants.
C’est un épisode qui méritait bien un documentaire Netflix tant le scénario est incroyable et à couper le souffle. Après le parcours tumultueux des Éléphants de Côte d’Ivoire, jonché de péripéties supra-rocambolesques, Max Alain Gradel livre une interview exclusive.
Tout d’abord, il a fait savoir que le match contre l’équipe du Mali, remporté 2 buts à 1 dans les dernières secondes des temps additionnels, a été le plus éprouvant. Et cela, en raison du carton rouge obtenu très tôt durant la rencontre :
Honnêtement, quand il y a eu le carton rouge, on s’est dit : « ah là ça va être compliqué ». Parce que dans le jeu, on était pas bien en place et on était un peu malmené. On s’est dit on va essayer d’aller comme ça, sans encaisser de but à la mi-temps. Au retour, le coach a su réajuster le jeu. Il m’a dit de me sacrifier. Que je devais jouer défenseur droit. Je lui ai dit coach, il n’y a pas de problème. (…) Au retour des vestiaires, on ne s’est pas senti à 10, mais à 15.
a fait savoir Max Alain Gradel.
Cette tactique s’est avérée payante, la défense est restée solide et a pu résister à tous les assauts maliens jusqu’à la frappe splendide de Néné Bi Dorgeles qui réduit à néant les espoirs ivoiriens.
Heureusement, le coach sent la fatigue de Max Alain Gradel et fait rentrer le prodige Simon Adingra qui a changé la donne. En égalisant avant que le match ne soit définitivement tué par Oumar Diakité.
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Toujours dans ses propos, Max Alain Gradel a fait savoir qu’après la défaite 4-0 contre la Guinée Équatoriale, l’équipe avait peur des supporters ivoiriens vraiment en colère.
À la veille de ce départ à Yamoussoukro, on va s’entraîner, mais on prend un autre chemin. Et on passe par derrière. Voilà c’est un peu compliqué et c’est normal, les supporters sont en colère. Mais il faut dire que quand on sort d’Abidjan et qu’on voit d’autres visages, et qu’ils sont contents de nous voir, ça, ça fait vraiment plaisir.
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