Martial Gohourou remet en cause le talent d’Émerse Faé.
Martial Gohourou, le journaliste sportif, remet en cause la qualité de coaching d'Emerse Faé.
Dans le tumulte de l’arène du football ivoirien, un débat animé entre deux figures influentes a récemment captivé l’attention des passionnés de football. Le lauréat du prix du meilleur journaliste sportif ivoirien TV en 2022, Martial Gohourou, a déclenché une tempête médiatique avec ses commentaires incisifs sur le sélectionneur intérimaire de la Côte d’Ivoire, Émerse Faé auteur de deux victoires décisives en phase éliminatoire de la CAN.
Lors de l’émission « L’heure des Tchatcheurs » sur La 3, Martial Gohourou a remis en question le crédit accordé à Faé après sa nomination à la tête de la sélection. Le journaliste a critiqué le manque d’innovation tactique de Faé, soulignant que le schéma de jeu demeurait largement inchangé par rapport à celui de son prédécesseur, Jean-Louis Gasset.
Gohourou a affirmé que le « commando » tant recherché par Gasset n’était pas né avec l’arrivée de Faé, mais existait déjà. Il a cité les propos de Faé lui-même, soulignant que l’esprit de cohésion avait été présent lors de certains matchs mais avait été égaré à d’autres occasions. Le chroniqueur a insisté sur le fait que la renaissance de l’équipe nationale était davantage le résultat d’un resserrement des rangs après des défaites plutôt que d’une réelle innovation tactique de la part de Faé.
Le commando a une histoire qu’il ne faut pas falsifier. (…) Au niveau schéma, dites-moi quelle est la différence entre celui de Faé et celui de Gasset ? Le schéma préférentiel, c’est le même qu’ils utilisent toujours : le 4-3-3. Et ce sont les mêmes joueurs placés aux mêmes postes ?
En réaction à ces critiques acerbes, le journaliste sportif Choilio Diomandé a pris vivement la défense de Faé. Diomandé a mis en avant les choix audacieux de Faé, notamment la titularisation de certains joueurs et la prise de décisions fortes telles que la mise sur le banc de Kessié.
Il a souligné que Faé avait apporté des changements notables à l’équipe, contrairement à ce que soutenait Gohourou.
Il ne faut pas quand même nier le travail de Faé Emerse dans cette équipe. Il faut reconnaitre à César, ce qui est à César (…) il a réussi à mettre Kessié sur le banc. Ça, ce sont des choix forts.
Le débat a mis en lumière les divergences d’opinions au sein du paysage médiatique ivoirien sur l’évaluation du travail de Faé à la tête de la sélection nationale. Alors que Gohourou insiste sur la continuité par rapport à l’ère Gasset, Diomandé défend l’apport positif de Faé et ses décisions courageuses.
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