Didier Drogba : « Je vais demander pardon à mes ex-coéquipiers’’

Avant quelques minutes du coup d’envoi du match amical des Eléphants de Côte d’Ivoire face à l’Angleterre, l’ex-international ivoirien, Didier Drogba était invité sur le plateau de l’émission ‘’La Télé d’ici’’, de NCI le mardi 29 mars. Devant l’animateur Cheick Yvane et ses chroniqueurs, plusieurs questions ont été posées à l’ancien attaquant vedette de Chelsea. Au nombre de ces interrogations, figurent sa candidature à la Présidence de la FIF, sa vision pour le football ivoirien, ses problèmes avec ses ex-coéquipiers, les problèmes de parrainage, son avarice.

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Sans langue de bois, l’enfant de Niaprahio a répondu  tranquillement aux questions.

J’ai une vision de modernisation de notre football. Il faut donc permettre aux acteurs et aux Ivoiriens d’avoir accès à des stades modernes et voir un beau spectacle. Notre championnat ne doit plus se jouer seulement à Abidjan et sur un seul stade. Pour que le footballeur soit performant, faut qu’il soit suivi médicalement. Nous allons donc nous investir dans la formation de médecins spécialistes du sport. Des cliniques sont déjà prêtes à nous accompagner dans ce sens

, explique-t-il.

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Concernant sa guéguerre avec ses ex-coéquipiers, Didier Drogba met les points sur les ‘’I’’.

En septembre 2019, j’ai réuni mes amis pour leur annoncer ma candidature, un d’entre eux m’avait même promis leur soutien. En avril 2020, les discours ont commencé à changer. Je n’ai rien compris’’, dit-il. Avant de continuer : ‘’Je compte sur mes frères avec qui j’ai joué pour pour mener à bien mon projet pour le bonheur du football ivoirien, car ils ont des choses à apporter. Pour ça, j’irais vers eux, on va s’asseoir pour parler, s’il faut leur demander pardon, je le ferai.

En revanche, le premier ballon d’Or ivoirien du football africain, a précisé qu’il a les compétences pour diriger la FIF. Au niveau des parrainages, Didier Drogba rassure également et il botte en touche le fait qu’on le traite d’avare.

J’ai eu une carrière pendant laquelle j’ai porté le brassard de l’équipe nationale. Gérer les hommes avec tout ce que cela comporte (adversité, victoire, défaite…), c’est quelque chose que j’ai déjà fait. Une chose dont les gens ne parle pas. Lors de mes deux dernières années à Phoenix, j’ai géré le club en tant que copropriétaire. C’est vrai que ce n’est pas pareil avec une institution comme la FIF, mais ça reste une expérience. En plus on ne gère pas seul. Je serai entouré d’ivoiriens compétents pour réussir mon programme

, précise-t-il.

En 2020, j’ai eu mes parrainages, de même que la dernière fois. Donc à ce niveau, je n’ai pas de problème. Je rencontre les présidents de clubs, je rencontre mes anciens coéquipiers. Ceux qui n’ont pas encore été visités le seront

, ajout-il. Avant de terminer :

Ceux qui disent que je suis radin me font sourire. J’ai sorti plus de 160 millions de ma poche pour aider des populations pendant la Covid-19. C’est comme ça qu’il faut rendre service à l’homme et non en distribuant de l’argent à tous les coins de rue.