Depuis début Juillet 2022, le Ghana est en alerte après la découverte de deux cas du virus Marburg. Un virus provoquant une fièvre hémorragique mortelle et tout aussi contagieuse que le virus Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest et partout dans le monde en 2013.
Dans le but de confirmer l’implantation du virus dans le pays, des échantillons prélevés ont été transférés à l’institut Pasteur de Dakar pour des examens supplémentaires. Les résultats ont été confirmés. Il s’agit bien du virus Marburg, annonce le gouvernement Ghanéen dans un communiqué.
Le 3 Juillet, deux patients ont été admis dans un centre de santé du district de la région d’Ashanti au sud du Ghana. Chacun d’eux présentait des symptômes comme de la fièvre, des courbatures, de la diarrhée et du sang dans leurs selles.
Ce que les médecins avaient pris pour une infection mineure au départ à pris une tournure tragique. Si l’on pensait à une gastro-entérite aiguë au début, la réelle identité de la maladie va troubler les médecins quand ils assisteront à la mort des deux patients en moins de 72 heures.
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L’OMS en action…
Le directeur de la Santé publique du Ghana, Franklin Asiedu Bekoe, a été interrogé cette semaine, au cours d’une conférence en ligne de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il fit le bilan suivant :
Pour les deux cas, nous avons identifié 63 contacts, et un seul a présenté des symptômes : il avait de la fièvre, des saignements dans les selles. Des échantillons ont été envoyés au laboratoire et se sont révélés négatifs. Pour contenir toute propagation du [virus] Marburg, nous intensifions nos efforts pour endiguer l’épidémie.
Il a tenu ces propos avant que l’institut Pasteur de Dakar au Sénégal ne révèle qu’il s’agit effectivement du virus Marburg.
Mais, qu’est-ce que c’est, le virus Marburg ?
La maladie à virus Marburg (MVM), autrefois appelée fièvre hémorragique à virus Marburg, est une maladie grave, souvent mortelle chez l’être humain.Le virus provoque une fièvre hémorragique virale sévère chez l’homme.Le taux de létalité moyen de cette maladie avoisine les 50 %.
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