Le chanteur américain Harry Belafonte est décédé
Le chanteur et acteur américain Harry Belafonte est décédé ce mardi 25 avril chez lui à New York des suites d'un malaise cardiaque. Il était une légende de la culture populaire américaine, mais aussi connu pour son engagement en faveur des droits civiques.
C’est une grande tristesse qui frappe actuellement les Etats-Unis et le milieu artistique en particulier. Le célèbre chanteur et acteur américain, Harry Belafonte est décédé ce mardi 25 avril à l’âge de 96 ans des suites d’un malaise cardiaque à son domicile de Manhattan dans la ville de New York. L’information a été donnée par sa femme et son agente, Pamela Frank dans un communiqué.
Chanteur renommé, acteur, (…), figure légendaire des droits civiques, Harry Belafonte est mort ce matin d’une insuffisance cardiaque à son domicile de New York
, déclare-t-elle.
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Né à Harlem en 1927 d’une mère jamaïcaine et d’un père martiniquais, l’artiste était surnommé le « roi du calypso », avait connu le succès à partir des années 1950 avec les titres « Day-O (The Banana Boat Song) », « Matilda », « Island in the Sun » ou encore « Try to Remember ». En 1956, son album « Calypso » devient le premier dans l’histoire à se vendre à plus d’un million d’exemplaires. Comme chanteur, il a rempli les salles et ses enregistrements, dont six disques d’or, ont un succès mondial et lui vaudront plusieurs Grammy Awards dès 1960.
À côté de la musique, Harry Belafonte était aussi un acteur de cinéma. Il a joué dans les films comme « Carmen Jones » d’Otto Preminger (1954), « Le coup de l’escalier » (Robert Wise, 1959), « Kansas City » de Robert Altman (1996), « Buck et son complice », de et avec Sidney Poitier (1972) et « Bobby » (Emilio Estevez, 2006) sur l’assassinat de Robert Kennedy en 1968, le frère de John F. Kennedy.
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Par ailleurs, le chanteur était également connu pour être un militant farouche des droits de l’homme. En 1963, il lève 50.000 dollars, l’équivalent de presque 500.000 dollars aujourd’hui, pour sortir de prison Martin Luther King, à une époque où les artistes empochent des revenus confortables. Ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef, il passe du temps en Afrique, notamment au Kenya, et milite contre l’apartheid en Afrique du Sud. En 1985, il est l’instigateur de l’hymne « We are the World », écrite par Lionel Richie et supervisée par Michael Jackson qui réunit alors 45 artistes américains afin de récolter des fonds pour lutter contre la famine en Éthiopie.