La justice aux trousses du Général Makosso
Le général Makosso a maille à partir avec la justice du Togo. Où il est actuellement en tournée. Une organisation des droits de l’homme du pays a déposé une plainte contre lui dans l’affaire de Dubaï Porta Potty.
L’homme de Dieu et influenceur ivoirien, Camille Makosso fait partie des premières personnes à se prononcer sur le scandale de Dubaï Porta Potty. Dans un long direct sur sa page Facebook, il avait dévoilé la liste de pays d’où provenait la plupart des filles qui allaient à Dubaï faire cette pratique scabreuse. Sa sortie a crée l’indignation chez des personnalités en Afrique de l’Ouest. La slameuse burkinabè, Rama avait interpellé Makosso et lui exigé des preuves. Sinon, elle allait saisir les autorités compétentes de son pays.
Des semaines plus tard, tranquillement, le président de la marmaille s’est envolé pour le pays des hommes intègres. Ce voyage rentre dans le cadre d’une croisade avec ses fidèles dans ce pays. Après l’étape du Burkina Faso, Camille Makosso a fait un détour au Togo. Dans le pays cher au Président Faure Eyadema, il a fait le tour de plusieurs média togolais pour parler de l’affaire de Dubaï Porta Potty dont il a suffisamment fait écho sur sa page Facebook.
En outre, il avait cité également le Togo dans ce scandale. Et dans ce pays, une organisation de la société a saisi l’occasion de la présence du Général Makosso pour déposer une plainte contre lui. Cette organisation dénommée le Mouvement Martin Luther King (MMLK), a demandé dans un communiqué daté du vendredi 27 mai des poursuites judiciaires contre le Pasteur, pour n’avoir pas fourni la liste des 26 filles togolaises qu’il a affirmé détenir.
Le Mouvement Martin Luther King demande des poursuites judiciaires contre l’ivoirien Camille Makosso de passage à Lomé au cas où la liste des 26 présumées togolaises évoquée n’est pas rendue publique. Suite aux révélations traumatisantes et iniques relatives au scandale de Dubaï Porta Potty (Femmes toilettes) où les femmes majoritairement africaines ont été soumises à des traitements ignobles, malveillants et pervers violant la dignité humaine, l’activiste Ivoirien des réseaux sociaux a annoncé avoir identifié les filles impliquées dans cette pratique honteuse dont vingt-six (26) togolaises
, exige-t-il.
Dubaï Porta Potty : Camille Makosso s’invite dans le dossier
Avant de préciser :
Il doit être poursuivi par les instances judiciaires devant lesquelles le MMLK a porté plainte pour diffamation, atteinte à l’honneur et dénonciations calomnieuses, délits et faits punis par le code pénal dans ses articles 290 et 291 (Togo). Car, c’est un grand déshonneur pour nous, Togolais, que les compatriotes sont cités dans ce feuilleton humiliant et dégoûtant ; raison pour laquelle leur identité doit être rendue publique.
Cependant, cette affaire défraie la chronique et continue de secouer le monde entier. Le MMLK en tant qu’organisation de défense des droits de l’homme, veut absolument cerner minutieusement tous les détails afférant à cette affaire macabre, aux mœurs et valeurs afin d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale. Dans cette optique, le mouvement a tenté vainement de connaître la liste des 26 présumées togolaises ayant consenti à cette pratique à Dubaï pour des raisons financières et pécuniaires. Selon les responsables de cette organisation, c’est une affaire qui met en cause l’honneur de toute d’une nation et la lumière y doit être apportée. Et comme l’influenceur, actuellement à Lomé dit avoir identifié des togolaises, le MMLK lui enjoint de remettre aux autorités du pays la fameuse liste nominative à sa disposition pour toute fin utile.