Bastonnade de Ramba Junior: la ministre de la famille vole au secours du rappeur.
La ministre ivoirienne de la femme, de la famille et de l’enfant, Nassénéba Touré s’est saisie de l’affaire de la bastonnade de Ramba Junior.
Le jeune rappeur ivoirien, Ramba Junior a été copieusement battu il y a deux mois dans un restaurant par un adulte à Marcory. La vidéo a circulé sur la toile a indigné plus d’un. Et les voix se sont levées pour condamner cette bastonnade du protégé de l’ami de feu Arafat DJ, Badro Escobar sur les réseaux sociaux. Le bénévole, Hassan Hayek fait partie des personnes qui ont été consternées.
Ceci est inacceptable hormis le fait déjà qu’on soit dans un pays étranger mais le plus choquant est l’agression qui est faite sur ce mineur et la vi….olence utilisée, Je ne sais pas si c’est un compatriote libanais ou tunisien ou je ne sais quoi là n’est pas le souci majeur pour l’instant.
a-t-il condamné dans une publication sur sa page Facebook. Avant de suggérer que l’agresseur devrait être arrêté et devrait répondre de ses actes devant les tribunaux.
Avant lui, c’est le producteur du jeune artiste, Badro Escobar de réagir dans un post.
Je condamne avec la plus grande énergie cet acte ignoble. Mes équipes ont déjà saisi les autorités compétentes afin de tirer au clair cette histoire. Que justice soit faite.
, a-t-il écrit. D’ailleurs, le dimanche 18 septembre, le manager, le père de l’artiste, ses collaborateurs et le président de la Commission nationale de la jeunesse active de Côte d’Ivoire (CNJA-CI), se sont rendus dans les locaux de la sous direction de la police nationale en charge de la lutte contre la délinquance juvénile, la traite et le travail des enfants pour porter plainte.
C’est dans cet élan de solidarité que la ministre de la femme, de la famille et de l’enfant, Nassénéba Touré, s’est autosaisie du dossier. Elle a instruit également ses équipes pour une prise en charge holistique du gamin de 12 ans. En plus de cette procédure judiciaire, Ramba Junior bénéficiera d’un accompagnement psycho-social. Toutefois, la ministre reste d’ailleurs plus que déterminée pour la punition des auteurs de toutes sortes de violences sur les enfants et les femmes.
Nul n’est au-dessus de la loi. Les enfants ont besoin d’être protégés. Nous n’accepterons jamais qu’on fasse subir de tels sévices à un enfant. J’en appelle à l’engagement de tous pour éliminer les violences faites aux enfants et aux femmes.
, indique-t-elle. La CNJA-CI a salué cet engagement et cette démarche de la ministre. Elle s’est également réjouie de la présence du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant à leurs côtés dans cette affaire.