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Ballon d’or 2024: Rodri, Bellingham, Carvajal… les favoris après cette saison.

Ballon d’or 2024
Ballon d’or 2024

Les dés sont jetés après les finales de l’Euro et de la Copa America, la saison 2023-2024 a définitivement baissé le rideau, mettant sur pause les performances des uns et des autres dans la course au Ballon d’or. Pour la troisième année de rang, la récompense est décernée sur la base des résultats de la saison plutôt que de l’année civile – entre le 1er août 2023 et le 31 juillet 2024. La cérémonie aura lieu le 28 octobre prochain et les nommés seront annoncés le 4 septembre. Si 30 noms seront annoncés, certains se démarquent déjà pour la victoire finale.

Rodri

Champion d’Angleterre, vainqueur de la Coupe du monde des clubs et de la Supercoupe d’Europe avec Manchester City, le milieu de terrain a complété sa collection en gagnant l’Euro avec la Roja, compétition dont il a été désigné meilleur joueur. Malgré une seule défaite en 52 matchs avec les Citizens, Rodri pourrait payer le fait d’être peu décisif devant le but (9 buts en 50 matchs). Des statistiques pourtant honorables pour un milieu défensif, qui pourrait être le premier depuis Luka Modric (2018) à briser l’hégémonie des attaquants.

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Bellingham

Pour sa première saison sous les couleurs du Real Madrid, Jude Bellingham a mis tout le monde d’accord. Décisif dès ses débuts (23 buts, 13 passes décisives en 42 matchs toutes compétitions confondues avec les Merengue), l’international anglais a également rempli son armoire à trophées (Liga, Ligue des champions) et offert des moments mémorables aux supporters madrilènes.

Grand favori au Ballon d’or avant l’Euro, l’ancien joueur de Dortmund a vu sa côte chuter en raison d’une compétition décevante, seulement marquée par son éclair de génie face à la Slovaquie en huitième de finale. Frustré après le nouvel échec des Three Lions en finale où il a délivré une passe décisive sur le but de Cole Palmer, Bellingham a peut-être tiré un trait sur la récompense suprême avec ce revers face à la Roja.

Carvajal

En revanche, lui est un candidat plus que crédible pour gagner. A 32 ans, Dani Carvajal a remporté tous les trophées majeurs de la saison, que ce soit avec le Real (Liga, Ligue des champions) et la sélection (Euro). La presse espagnole en fait d’ailleurs son favori à la victoire finale pour réparer “l’injustice” vécue par Andrés Iniesta, champion du monde en 2010 mais seulement 2e d’une récompense remportée par Lionel Messi. Il serait alors le quatrième défenseur à remporter le Ballon d’or, après Franz Beckenbauer (1972, 1976), Matthias Sammer (1996) et Fabio Cannavaro (2006). Et le premier défenseur latéral.

Vinicius

Candidat crédible au Ballon d’or au même titre que son coéquipier au Real Madrid Jude Bellingham, Vinicius était attendu sur la Copa America après avoir marché sur la Ligue des champions (5 passes décisives, 6 buts, dont un en finale). Mais à l’instar de son compatriote Rodrygo, l’élimination précoce du Brésil au stade des quarts de finale leur fait perdre du crédit.

Harry Kane et Kylian Mbappé 

De leurs côtés, Harry Kane (44 buts en 45 matches avec le Bayern Munich), Erling Haaland (38 buts en 45 matches avec Manchester City) et Kylian Mbappé (44 buts en 48 matches avec le PSG) ont affolé les compteurs avec leurs clubs respectifs mais les performances en sélection restent handicapantes. Haaland n’a pas disputé l’Euro, pendant que le capitaine des Three Lions et celui des Bleus ont traversé la compétition comme une ombre malgré les résultats de leur nation (finale et demie).

Toni Kroos

Désormais retraité depuis l’élimination de l’Allemagne en quart de finale de l’Euro, Toni Kroos pourrait être bien placé dans le classement final du Ballon d’or. De là à viser la première place? Le milieu part de loin, malgré une dernière saison de haute volée avec le Real Madrid.

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Enfin, difficile de ne pas évoquer Lionel Messi à propos du Ballon d’or. Tenant du titre et joueur le plus titré (8), l’Argentin s’est relancé dans la course après sa victoire lors de la Copa America, où il est sorti blessé et en larmes ce dimanche soir. Mais le fait de jouer en MLS (25 buts, 16 passes décisives en 29 matchs), un championnat “mineur”, tout comme Cristiano Ronaldo (44 buts en 45 matchs avec Al-Nassr) en Arabie saoudite, joue clairement en leur défaveur.

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