Un surveillant au BAC menacé de mort avec des fétiches.
À Daloa, au centre ouest de la Côte d'Ivoire, un surveillant est menacé de mort avec des fétiches. Il serait accusé d'avoir été sévère lors de la surveillance des examens.
Pour avoir dans un centre de Daloa empêché certains candidats de tricher lors du BAC, un enseignant surveillant est menacé de mort avec des fétiches.
Les événements se déroulent au Lycée moderne de Bediaba dans la DREN (Direction Régionale de l’éducation Nationale) de Daloa, au centre ouest de la Côte d’Ivoire. Le jeudi 7 juillet, dernier, un professeur, mandaté par le ministère pour surveiller les examens du Baccalauréat a été menacé de mort avec des fétiches.
Lire aussi Divo : Il commandite un braquage qui vire à l’assassinat de son propre père.
En effet, depuis le début des examens, les enseignants de cette localité de la Côte d’Ivoire ont fait preuve d’une rigourosité sans faille. À la veille de chaque journée de composition, ils prennent le temps de sillonner aux alentours des salles de classe, dans le but de trouver les objets compromettants et limiter au maximum les cas de tricherie.
Le jeudi 7 juillet, alors qu’ils faisaient leur routine, les personnels éducatifs ont fait une grande découverte. En effet, ils ont découvert très tôt le matin des Canaries remplies de fétiches. Ces objets à caractères occultes ont été déposés à l’entrée du lycée et devant la salle du secrétariat.
Menace de mort avec des fétiches
Aussi, des messages de menace de mort à l’endroit du personnel d’encadrement de l’examen ont été écrits sur un bout de papier et affichés sur la porte d’entrée.
Un enseignant du nom de Yao N’guessan a été la cible de cette attaque spirituelle, car son nom etant mentionné sur l’affiche.
Yao N’guessan tu es mort à Bédiala 100 %. Et chef Sec pour toi, c’est à Bédiala.
Ces messages ne pouvaient pas passer inaperçus lorsqu’on sait de quoi l’être humain est capable.
Lire aussi Une manifestation contre la vie chère se transforme en combat de rue à Accra.
L’école est sous le choc. Les surveillants sont pris de peur. Cette situation n’a pas empêché l’examen de suivre son cours.
Depuis le lundi 4 juillet, les épreuves écrites du baccalauréat ont débuté en Côte d’Ivoire. Cette étape de l’examen vient après les épreuves orales et durera une semaine.