Un préfet en colère décide de couper les cheveux d’un candidat en plein examen
Le préfet de la préfecture de Siguiri, le lieutenant colonel Ibrahima Doumbouya Keita a coupé la tignasse de deux candidats en pleine composition du baccalauréat.
C’est à Siguiri en Guinée que les événements se déroulent. Un préfet se transforme en coiffeur et rase la tignasse de deux candidats en pleine composition.
Depuis le début du mois de juin, les examens à grand tirage ont commencé en Guinée. Après les examens du BEPC, le grand examen national couronnant la fin des études secondaires a enfin débuté.
Alors que des candidats se dépêchaient dans les différents centres d’examen, les autorités accompagnées des forces de l’ordre patrouillaient également afin de s’assurer du bon déroulement des épreuves.
C’est ainsi que dans une vidéo devenue virale, le préfet de Siguiri, préfecture située à près de 900 km de Conakry le lieutenant-colonel Ibrahima Douramoudou Keita s’est trouvé une vocation de Barber. En effet, il a décidé de réduire la tignasse d’un candidat à l’aide d’une paire de ciseaux. Après son acte, il a mandaté son subalterne sur un deuxième candidat dont la coupe ne lui plaisait pas également.
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Malheureusement, son acte n’est pas passé sous silence. Après qu’une source anonyme ait publié la vidéo, de nombreux internautes ont protesté. Ils ont sévèrement critiqué cet acte qu’ils jugeaient pour la plupart contraire aux libertés individuelles.
Barbarie, humiliation en plein examen et non-respect des règles d’hygiène, le même ciseau sur deux têtes. C’est dommage d’en arriver à ça, je ne sais pas ce que le cheveu africain a fait à certains, ils ne sont pas dans l’armée. Les noirs ont plus de droit chez les blancs que chez eux.
ont déclaré plusieurs les internautes très remontés.
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Devant l’émoi provoqué, le préfet a tenté de se justifier auprès du site Africaguinée. Il invoque l’impérieuse « bonne éducation » qu’il faut inculquer à des « enfants qui sont les futurs cadres et futurs ministres de la Guinée, mais « viennent en rasta ».
Comme pour rendre ses coups de ciseaux bienveillants, il affirme les avoirs initiés « en qualité de papa » et non « en tant que préfet » soulignant que les élèves en question avaient le même âge que son « premier garçon ». Il a aussi affirmé partager le souci du chef de l’état qui est de « promouvoir l’excellence. »