Un jeune étudiant assassiné à Bouaké, la communauté estudiantine sous le choc.

C’est dans la matinée du mercredi 03 Août que la nouvelle  est tombée. Un étudiant de l‘université de Bouaké a été assassiné par des bandits alors qu’il était en pleine fonction. Il s’agit de Fofana Koyaka Marcelin, dit l’araignée, étudiant inscrit en sciences économiques et de gestion à l’université de Bouaké.

Comme la plupart des étudiants, Fofana Marcelin a décidé de se trouver une activité rémunératrice afin de subvenir à ses besoins scolaires et personnels. Pour ce faire, il exerçait le métier de taximètre (Moto taxi) dans la ville de Bouaké. Le 31 juillet dernier, il exerçait sa fonction, lorsqu’il a été attaqué par des bandits tentant de lui extorquer sa recette, fruit de son dur labeur, ainsi que sa moto, son outil de travail.

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Après un petit moment de lutte, les bandits à bout de force ont opté pour la méthode facile en lui tirant des balles au niveau de la hanche et dans le ventre. Aussitôt fait, les bandits ont emporté la recette avant de se volatiliser dans la nature.

Alertés par les coups de feu, les habitants environnants se sont dépêchés sur les lieux en vue de constater les faits. Une fois sur place, ils ont découvert le corps du jeune étudiant étalé sur la route en plein agonie. Sans perdre de temps, il a été évacué d’urgence au centre hospitalier de la ville de Bouaké.

Malgré les soins intensifs reçus par le personnel du service de la santé, le jeune étudiant Fofana Koyaka marcellin a succombé à ses blessures ce mercredi 03 aout 2022.

Le comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire en colère

Sa mort fut un choc pour la communauté estudiantine de Bouaké qui à travers un communiqué officiel a annoncé la nouvelle à l’ensemble des étudiants du territoire national.

C’est avec un cœur meurtri et plein de questionnaire que le comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) vous informe du décès de notre ami, frère et camarade de lutte Fofana Marcellin ce matin au CHU de Bouaké après avoir été victime d’une agression dans la ville de Bouaké par des malfrats.

a déclaré un communiqué de la CEECI qui se sent indignée face à cette situation répétitive. En effet, quelques mois en arrière, une étudiante du nom d’Hermine de la même université a été enlevée et assassinée dans des circonstances inhumaines. Face à cette situation de plus en plus récurrente, les étudiants se posent la question de savoir qui doit assurer la sécurité des biens et des personnes.

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Ils accusent les forces de sécurité locales de ne pas bien faire leur travail. Par ailleurs, ils ont exprimé l’intention de rendre justice à leurs condisciples partis de manière brusque.

Nous profitions de l’occasion pour informer l’opinion publique nationale et internationale que ces crimes ne resterons pas impunis.