Pénurie de préservatif au Zimbabwe

Après le phénomène de vente d’orteil qui a fait bruit au Zimbabwe, le pays fait désormais face à un nouveau problème. Il s’agit d’une pénurie de préservatif.

Depuis le début de la guerre d’Ukraine, le monde assiste à une avalanche de pénurie de tout genre. En plus de la pénurie alimentaire, il est question des préservatifs. Aujourd’hui, ce produit est tellement utilisé qu’il fait partie des produits de première nécessité.

Dans le souci de ne pas voir leur activité freinée, certaines travailleuses de s3x3 auraient désormais recours aux emballages de pain comme moyen de protection. Une fille de joie de 21 ans de la ville de Mutare a révélé que les emballages de pain étaient effectivement utilisés comme substitut aux préservatifs lorsque les travailleuses faisaient face à des pénuries.

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Le médecin Tendai Zuze a également confirmé l’information, et déploré la façon dont ces filles ont recours à des paquets d’emballage de pain comme moyens de contraception. Le docteur a déclaré que ces emballages sont risqués car ils pourraient ne pas être assez solide pour supporter la pression de la friction pendant les rapports. Cela peut facilement casser les c0nd0ms et exposer les personnes impliquées au risque de transmission de maladies s3xu3llement transmissibles.

La vie est chère….

De son coté, la capitale Harare a également signalé que les vendeuses de s3x3 au point de croissance de Dema acceptent désormais des seaux de maïs et des tasses de haricots en guise de paiement de leurs clients masculins à court d’argent. Cette situation est due à la cherté de la vie qui se fait de plus en plus intense.

Les filles de joie ont fait appel au gouvernement et à d’autres organisations afin d’obtenir des prêts à faible taux d’intérêt. Ces SOS sont lancés en vue de la mise en place des projets générateurs de revenus pour subvenir aux besoins de leurs familles affamées.

Alice, l’une d’entre elles a déclaré

L’époque où nous facturions les 5 dollars pour toute la nuit est révolue. De nos jours, même un dollar est accepté de sorte à pouvoir acheter le nécessaire et cuisiner pour les enfants.

Dans son témoignage, elle dit avoir trois enfants scolarisés dont la pension est élevée. Pour ce fait elle accepte toute sorte de rémunération à partir du moment où elle peut l’utiliser pour couvrir les frais scolaires et alimentaires de sa petite famille.

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Elle a ajouté

J’accepte maintenant des seaux de maïs ou des tasses d’haricot sec en guise de paiement. Au moins avec ça j’ai l’assurance que mes enfants auront de quoi se nourrir.