Libéré après 32 ans passés par erreur en prison

Un Américain du nom de Joaquin Ciria, avait été accusé à tord  pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Il a donc passé 32 ans de sa vie dans une prison aux Etats-Unis après de faux témoignages pour le meurtre par balles de Félix Bastarrica, un de ses amis, à San Francisco. Aucune preuve n’a jamais été liée à Ciaria au crime et il a donc été libéré le mercredi 20 avril.

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En effet, la police s’était en effet basée sur des rumeurs lancées par le vrai meurtrier, un certain Candido Diaz finalement dénoncé il y a deux ans. Son complice, George Varela, avait bénéficié de l’immunité après avoir imputé la culpabilité du meurtre à Ciria au bout d’un interminable interrogatoire au cours duquel les policiers lui avaient dit qu’il pourrait être libéré s’il dénonçait Ciria. Deux personnes qui pouvaient certifier que Ciria était en leur compagnie au moment du meurtre n’avaient également pas été entendues durant le procès.

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Toutefois, le procureur du District de San Francisco a remercié la cour pour avoir libéré Joaquin Ciria.

Même si nous ne pouvons pas lui rendre les dizaines d’années qu’il a perdues, nous sommes reconnaissants que la cour ait reconnu cette erreur judiciaire

, indique-t-il. Néanmoins, l’américain pourrait toucher 1,5 million Euro soit 984,82 million Francs CFA de compensation (environ 130 Euro soit 85351,12 milles Francs CFA par jour) pour toutes ses années passées en prison.