Il met fin aux jours de sa femme pour une histoire de 1000 frs CFA
Pour une affaire de nourriture du soir, un père de famille bat sa femme au point de lui donner la mort. Les faits se passent à Gohitafla dans le département de Zénoula.
Alors que le monde entier lutte pour la protection des droits humains en particulier des droits de la femme, une nouvelle victime de violence conjugale se fait déplorer dans un village de la Côte d’Ivoire.
C’est avec un étonnement sans pareil que cette histoire a éclaté. L’on peut croire à toute sorte d’atrocité mais un fait pareil, c’est au-delà de l’entendement humain.
Dans le village de Zraluo situé dans la sous-préfecture de Gohitafla au centre ouest de la Côte d’Ivoire, un père de famille a battu sa femme au point de lui donner la mort.
En effet, tout est allé vite pour dame Irié Jeannette. Dans une bagarre avec son mari, elle fut assommée par un coup violent. Ne supportant pas la décharge reçue dans le corps elle s’effondre sur le sol rendant ainsi son dernier souffle.
1000 frs CFA pour la popote
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Les enfants du couple témoins de la scène ont raconté le déroulement des évènements à la police. Ce jour-là, le père de famille un vieux paysan n’avait pas laissé la popote avant de se rendre au champ. De retour du travail, les enfants l’ont accosté afin de réclamer la somme de 1000f CFA afin de préparer le repas du soir.
Le père n’étant pas d’humeur s’est mis à porter de violents coups à son fils qui était le porte-parole du groupe. La mère mécontente de son action s’est opposée en sermonnant son mari.
Au regard de ce qu’il considère comme un affront direct, le père de famille laisse l’enfant pour se jeter sur sa femme. Dans le cafouillage, il assomme sa femme à l’aide de violents coups de poing.
La mère protectrice étant à bout de force s’écroule avec des écoulements de sang du côté de la bouche et de du nez.
Un acte condamnable
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Les enfants ont dû alerter le voisinage. Mais il était déjà tard car dame Irié Jeannette avait déjà rendu son dernier soupire. Pris de peur, le mari va prendre la poudre d’escampette avant de se rendre à la gendarmerie trois jours après.
Il a été mis à la disposition de la justice et transféré au tribunal de première instance de Bouaflé pour répondre de ses actes.