Il hôte la vie de son fils pour un refus de…
Un père de famille sorcier a tué son fils instituteur avec des complices. Prétextant que ce dernier au lieu de lui remettre son rappel, est allé acheter une tronçonneuse et un conteneur pour faire du commerce. Il a fallu que cadavre refuse à huit reprises d’être conduit au cimetière du village pour que le père avoue son crime.
Le week-end a été très mouvementé à Agboville, le chef-lieu de la région de l’Agneby-Tiassa. Plus précisément à sept kilomètres d’Agboville, une situation insolite s’est produite dans le village d’Offoriguié. Dans cette petite bourgade calme, un enterrement devait avoir lieu dans la matinée. Un fils du village et instituteur de son état est décédé après six ans de service passée à Agbattra dans la sous-préfecture de Grand Morié.
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En effet, le jour de l’ultime séparation où ses collègues, ses amis, connaissances et parents présents, le jeune enseignant du nom de Jean-Pierre N’Gbesso a refusé d’être inhumé dans le cimetière du village. Les porteurs du cercueil sont ramenés chaque fois dans la cour familiale.
Arrivé à mi-parcours du cimetière, le cercueil fait demi-tour au village
, rapportent des témoins sur place.
En outre, les porteurs ont été remplacés par ses collègues instituteurs, les populations autochtones ou encore par les allogènes Burkinabés, le cercueil rebrousse chemin et revient dans la cour familiale.
Cinq fois, le samedi et trois fois dimanche matin
, indique un collègue du défunt. Dans la concession, le cercueil du défunt se dirige tout droit vers son père et d’autres membres de sa famille. Avec la pression, le géniteur finit par avouer.
Il est allé acheter une tronçonneuse et un conteneur pour faire du commerce au lieu de me remettre l’argent
, avoue-t-il. Le père du défunt lui-aussi instituteur à la retraite, a aussi désigné ses trois complices dans l’assassinat de son fils.