Violée par ses patrons et forcée à avorter, cette jeune fille raconte son calvaire.
Sarah, une jeune fille mineure raconte l'abus dont elle a été victime dans une famille dans laquelle elle travaillait en tant que servante.
C’est une histoire effroyable qu’a vécu la jeune Sarah. Alors qu’elle travaillait dans une famille, la jeune fille a été victime de viol par les enfants de sa patronne. Tout a commencé avec l’ainé de la famille.
Il m’a demandé de me coucher, je lui ai dit que je ne veux pas. Il dit qu’il me fera quelque chose si je refuse. Je lui ai répondu que je vais tout raconter à sa maman s’il me touche, et il a dit que sa mère ne me croira pas. J’essayais de sortir lorsqu’il a limé dans mon pied. Il a fermé la porte et s’est mis à me violer.
a déclaré la jeune victime à une équipe de reporters de la Nouvelle chaine Ivoirienne NCI. Elle a par ailleurs révélé qu’à l’instar de l’ainé, ses frères ont également abusé d’elle.
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J’étais en train de m’habiller, ils m’ont demandé de les servir. Lorsque j’étais en train de le faire, l’un d’eux m’a tiré et lorsque je suis tombée, les deux m’ont aussi violé.
a ajouté Sarah. Cette situation désastreuse s’est produite alors que la jeune fille n’avait pas connu d’homme auparavant. Elle était vierge.
Suite à ces viols, Sarah n’a pas eu ses règles. L’ayant constaté, elle a informé sa patronne qui a acheté des médicaments pour elle. Au lieu de la guérir, ces médicaments faisaient empirer son état de santé déjà délicat. C’est alors que la mère des trois garçons va commencer à se poser des questions sur l’origine de la grossesse.
Après une séance de questionnements, la jeune fille a finalement révélé les faits à sa patronne. Mais cette dernière ne croyait la pas et l’accusait de mensonge.
Elle m’a dit, c’est faux et que c’est moi qui ai violé son fils. Qu’elle a demandé à son fils, il dit, c’est faux qu’il m’a dragué et j’ai accepté. Elle m’a demandé de dire aux gens que c’est moi qui ai dragué son fils lorsqu’on me demandera.
Suite à cela, la patronne de Sarah l’a contrainte à faire un avortement violent.
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Elle a acheté des médicaments que j’ai préparés et bus. Quand je finis de boire, je me couche et elle marche dans mon ventre. Lorsque je crie, elle me demande de fermer ma bouche. Même son mari ne sait pas.
Informés de la situation, les parents de Sarah sont venus la chercher pour la ramener au village. Ils réclament justice pour leur fille à qui ils ont volé l’innocence et qui vit dans la crainte de ne plus avoir d’enfant.
