Les docteurs non-recrutés appellent à la suspension des soutenances de thèses dans toutes les universités publiques.
Le collectif des docteurs non-recrutés, n'étant toujours pas entendus, ont décidé de suspendre les soutenances de thèse dans les universités publiques
La situation des docteurs non-recrutés devient de plus en plus critique au fur et à mesure que les jours s’égrènent. Effectivement, après plusieurs tentatives de mécontentement exprimées dans l’effet d’aboutir à un compromis avec le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui se sont soldées par un échec, les docteurs non-recrutés ont arrêté une nouvelle décision.
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Le collectif des docteurs non recrutés prend une décision radicale.
Si la grève de faim et les nombreuses marches n’ont pas porté de fruits satisfaisants, le collectif des docteurs non-recrutés a décidé de suspendre toute soutenance de thèse jusqu’à l’évacuation du contentieux qui existe entre le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, et le collectif des docteurs non-recrutés de Côte d’Ivoire.
Après la grève de la faim, place à la marche verte…
Le Jeudi 8 Septembre 2022, le collectif des docteurs non-recrutés a effectué une « marche verte » au sein de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody afin de se faire entendre.
Une forte mobilisation de docteurs toutes filières confondues, a été aperçue à l’amphi 5 près du département d’Espagnol. Ces docteurs mobilisés ont procédé à une marche jusqu’à la présidence de l’université.
C’est précisément à cet endroit que le porte-parole du collectif des docteurs non-recrutés, en l’occurrence, le docteur Déroux Simi a annoncé :
la suspension des soutenances de Thèse à compter du lundi 12 septembre 2022 jusqu’à nouvel ordre.
Il faut noter que loin d’être sur le pied de guerre, cette résolution de suspension des thèses, permettra selon eux, de réduire et ralentir le nombre pourtant recrudescent de docteurs au chômage.
Pour rappel, le collectif des docteurs non-recrutés avait, à la place Ficgayo de Yopougon, brûlé leurs thèses afin de choquer l’opinion publique et alerter le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara sur la gravité de leur situation.
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