Le Burkina Faso corse les entrées et sorties du pays. Les documents exigés désormais
Le Burkina Faso renforce sa politique migratoire avec de nouvelles règles dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Ne peut plus entrer et sortir du Burkina Faso qui veut, mais qui a les papiers administratifs nécessaires. Les autorités du Burkina Faso ont récemment pris la décision de renforcer les exigences administratives pour l’entrée et le séjour des étrangers dans le pays, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Le projet de loi portant sur les
conditions d’entrée et de séjour des étrangers, de sortie des nationaux et des étrangers du territoire national
a été présenté à l’Assemblée législative de transition (ALT) le jeudi 22 février 2024 et a été adopté par les 69 représentants de cette institution comme il est mentionné dans un communiqué.
Selon les dispositions de ce nouveau texte, le séjour des étrangers au Burkina Faso prend fin à l’expiration de la durée de validité de leur visa ou de la durée légale de leur séjour autorisé. De plus, tout étranger est tenu de se présenter au poste de police frontalière avec un document de voyage en cours de validité, un carnet de santé et un titre de transport retour.
Mahamadou Sana, ministre délégué chargé de la sécurité, a expliqué que cette nouvelle loi représente une mise à jour nécessaire de la législation existante, datant de 1984. Il a souligné l’importance d’adapter les lois aux évolutions des menaces et des normes internationales.
Interrogé sur l’application du principe de réciprocité par les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le ministre a indiqué que le Burkina Faso répondrait en fonction des actions entreprises par les autres pays.
S’il y a réciprocité, nous allons aussi répondre de la même manière.
a-t-il déclaré.
Cette nouvelle législation marque une étape qui devrait permettre au Burkina Faso de renforcer sa sécurité nationale et gérer efficacement les flux migratoires dans un contexte de défis sécuritaires croissants.
Les internautes ivoiriens ont également approuvé cette décision et souhaite en retour que cette rigueur frontalière soit de mise en Côte d’Ivoire pays si hospitalier que le flux migratoire en vient à être désordonné.
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