Après la mort d’un conducteur de taxi communal, Yopougon paralysée

La commune de Yopougon était paralysée ce samedi 05 novembre par un mouvement d’humeur des conducteurs de taxi communaux appelés communément ‘’Wôrô-Wôrô’’. La raison de cet arrêt de travail est l’assassinat d’un des leurs, abattu dans la soirée du vendredi 04 novembre par un gendarme. Dans un mouvement de solidarité, les conducteurs de mini-cars dénommés ‘’Gbaka’’, sont entrés aussi en grève.

Lire aussi :Elle perd la vie en essayant de sauver son téléphone portable.

Elle perd la vie en essayant de sauver son téléphone portable.

Certaines populations de l’une des plus grandes communes du District d’Abidjan ne savaient pas à quel saint se vouer. Cette grève a pertubé farouchement leur emploi du temps. D’autres allaient ce matin au travail, au marché ou faire des courses urgentes. Le seul recours était les bus ou les taxi-compteurs. Mais il nous est même revenu qu’il y a des usagers de la route qui ont été empêchés de circuler.

Lire aussi :Elles découvrent l’infidélité de leur père et décident de lui faire vivre un cauchemar

Elles découvrent l’infidélité de leur père et décident de lui faire vivre un cauchemar

En attendant, les résultats de l’enquête, les circonstances du décès du conducteur de Wôrô-Wôrô ne sont pas encore connues. Toutefois, certains témoignages font état d’une dispute consécutive pour une histoire de monnaie entre le chauffeur et son client qui aurait mal tourné. Néanmoins, ce qui est rapporté ici et là, c’est que le conducteur dont l’identité dévoilée par nos confrères de l’infodrome est Fofana Karamoko, né le 8 octobre 1992, à Attecoubé, a été abattu au niveau du carrefour Jean Paul II dans le quartier Toits Rouges de Yopougon. Et le meurtrier serait l’adjudant de la gendarmerie nationale, T.G.A.