Affaire ‘’Garçon qui fait 10 coups, c’est moi’’: 6 mois d’emprisonnement dont 3 mois fermes pour le jeune homme
Le jeune garçon qui tenait en main une pancarte où il était écrit ‘’garçon qui fait 10 coups, c’est moi’’, a été condamné ce mardi 02 août à 6 mois d'emprisonnement dont 3 mois fermes par le Procureur de la République.
Les images et la vidéo sont devenues virales sur les réseaux sociaux le vendredi 29 juillet dernier. Un jeune homme d’une vingtaine d’année tenait une pancarte en main où il était écrit dessus : ‘’Garçon qui fait 10 coups, c’est moi’’, avec un numéro de téléphone en dessous. Il déambulait entre les voitures sur une voie publique de la commune de Cocody. Le même jour, le jeune homme dont l’identité dévoilée, Yves Yannick Yapo, a été interpellé par les autorités policières.
Par la suite, âgé de 28 ans, le garçon a été déféré à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Mais depuis ce mardi 02 août, son sort a été scellé par le Procureur de la République, Richard Adou qui s’est saisi de l’affaire. Ainsi, Yves Yannick Yapo a été condamné à une peine d’emprisonnement de 6 mois dont 3 mois fermes pour des faits de racolage actif et d’outrage public à la pudeur.
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En outre, c’est à travers un communiqué du Procureur de la République lu par son substitut Richard Angbonon que l’information est donnée et qui condamne par ailleurs ces genres de situation.
Le Procureur de la République constate par ailleurs, avec regret, une expansion du proxénétisme, du racolage ainsi que de nombreuses autres atteintes à la moralité publique sur les réseaux sociaux. Ces nouveaux canaux de communication sont régulièrement détournés de leur usage originel par des jeunes filles et jeunes gens, qui s’en servent pour appeler explicitement et publiquement à des rapports tarifés
, indique-t-il.
Cependant, le substitut du Procureur de la République, a dans le communiqué ‘’appelé au respect de la dignité humaine et de la moralité publique’’. Sans oublier de mettre en garde toutes les personnes qui utilisent les réseaux sociaux comme lieu de débauche, les proxénètes ainsi que les personnes qui, par tous moyens, procèdent publiquement au racolage des personnes en vue de les provoquer à la débauche, et tient à leur indiquer qu’elles s’exposent à la rigueur de la loi pénale.
D’ailleurs, les admistrateurs de pages et groupes sur les réseaux sociaux qui font l’apologie de la débauche sont également passibles de sanction pénale pour complicité des infractions commises sur ces canaux. Le Procureur de la République a demandé aux uns et autres de savoir utiliser sainement les réseaux sociaux en appelant à la responsabilité de chacun et surtout au strict respect des lois pénales.