Ce préfét a été limogé après avoir coupé les cheveux d’un candidtat en plein examen
Dans une vidéo devenue virale, un homme d'État s'est métamorphosé en coiffeur dans un centre d'examen. Il a soigneusement coupé la tignasse de deux candidats et s'est fait limogé par le président de la République. Il s'agit du préfet de Siguiri, Ibrahima Douramoudou Keita.
Alors que l’examen du Baccalauréat bat son plein temps en Guinée, une vidéo fait mouche sur les réseaux sociaux. En effet, on assiste à une scène moins agréable et à la fois choquante.
Dans cette vidéo, on pouvait voir un monsieur en uniforme couper la tignasse de deux candidats au baccalauréat à l’aide d’une paire de ciseaux alors qu’ils étaient en pleine composition. Il s’agit du lieutenant Ibrahima Doumbouya Keita préfet de Siguiri.
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Cette action a fait grand bruit sur la toile et causé beaucoup de mécontentement auprès des internautes. Ayant été au parfum de la situation, le président de la transition, le colonel Doumbouya Mamadi a limogé l’auteur de cette action jugée contraire aux « libertés individuelles ».
Le lieutenant-colonel Ibrahima Douramoudou keita, matricule 18 342 G, précédemment préfet de Siguiri est limogé de ses fonctions et mis à la disposition de l’État-major général des armées,
Indique le décret.
Une tentative de rachat
Le préfet de Siguiri le lieutenant-colonel Ibrahima Doumbouya Keita, pensait donner une bonne leçon en coupant les cheveux ces deux jeunes candidats. S’attendant peut-être à des félicitations de la part de ses supérieurs hiérarchiques, le préfet a été relevé de ses fonctions par le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, selon un décret lu au journal télévisé.
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Devant l’émoi provoqué, le préfet tente de se justifier auprès du site Africaguinée. Il invoque l’impérieuse « bonne éducation » qu’il faut inculquer à des « enfants qui sont les futurs cadres et futurs ministres de la Guinée » mais « viennent en rasta ». Comme pour rendre ses coups de ciseaux bienveillants, il affirme les avoirs initiés « en qualité de papa » et non « en tant que préfet », soulignant que les élèves en question avaient le même âge que son « premier garçon ». Comme pour faire un clin d’œil à celui qui l’a propulsé à son poste, il affirme partager le souci du chef de l’État de « promouvoir l’excellence. »
Cependant, cette tentative de rachat n’a pas empêché la sentence.
