Abobo : Une collégienne vendue par son propre frère pour une somme de 7 millions
L’histoire se passe à abobo où une jeune livre sa sœur pour 7 millions. Interpellé par la gendarmerie, il dévoile toute la vérité.
Dans un monde animé par la facilité se cache beaucoup d’évènements qui dépassent l’ordinaire. L’amour démesuré pour l’argent pousse certains individus à commettre l’irréparable.
La scène se produit à abobo, une commune située dans la capitale politique de Côte d’ivoire. Nabintou, une élève très brillante avec un avenir prometteur se fait tuer de sang froid par des meurtrier après avoir été livrée par son frère.
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De retour de l’école, elle fut trompée par son frère afin de la suivre pour une formation de police en pleine brousse. La confiance aveugle en son frère l’a dépouillé de tout raisonnement logique ; elle a mordu à l’hameçon.
Une fois sur les lieux, il la livre à des individus en quête de sang humain. Finalement elle sera égorgée devant lui.
Les parents ayant remarqué la disparition de leur fille vont interpeler les gendarmes. Étant la dernière personne avec qui elle a été aperçue, le grand frère sera interpellé.
Après plusieurs interrogatoires musclés des forces de sécurité, il finit par avouer son crime. Dans ses propos, il confie avoir vendu sa sœur pour la somme de 7 millions de franc CFA.
Un coup dur
Cette situation aussi douloureuse que désastreuse a créé des dysphories de part et d’autre. La population « abobolaise » inquiet par l’atmosphère qui prévaut prend des précautions vis-à-vis de leurs enfants. Fort heureusement l’année scolaire est terminée, les élèves pourront rester auprès de leurs parents.
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Des enquêtes sont en cours en vue d’appréhender toutes les personnes qui de près ou de loin sont liées à cet acte ignoble. Les parents des enfants concernés sont confus ayant du mal à comprendre et ou accepter la situation.
Notons qu’avec le phénomène d’anarque communément appelé le « broutage », plusieurs jeunes ivoiriens ont parfois recours à des pratiques sataniques pour accroitre leurs richesses déjà mal acquises.
La population en appelle au gouvernement afin qu’il jette un regard sur cette affaire.