Une grosse surprise à Gbagbo et aux détenus militaires par Alassane Ouattara
Le Président Alassane Ouattara songerait à prendre une loi d’amnistie en faveur de son prédécesseur Laurent Gbagbo et plusieurs détenus militaires en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011. Sûrement que ces diiférents points ont été débattus lors de leur rencontre au Palais présidentiel il y a peu en présence de l’ex-Chef d’Etat, Henri Konan Bédié.
Les langues se délient peu à peu après la rencontre historique des trois hommes forts de la politique ivoirienne à savoir l’actuel Président de la Côte d’Ivoire et ses deux prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Même si à la fin l’ex-Chef d’Etat, Laurent Gbagbo a lu un communiqué conjoint laconique, l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique est peut-être dans le secret des dieux. Selon le magazine, le Président ivoirien, Alassane Ouattara envisage de prendre une loi d’amnistie en faveur de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo et des prisonniers militaires de la crise post-électorale de 2010-2011. Si la loi d’amnistie est prise en faveur de l’ex-Chef d’Etat, cela lui permettrait donc recouvrer tous ses droits civiques. Alors qu’un mandat d’arrêt international avait également été lancé contre lui, son procès à la Cour PénaleIinternationale (CPI) se poursuivait toujours.
Rencontre de retrouvailles entre Ado-Bédié et Gbagbo au Palais
En outre, révèle toujours la source, le Président Alassane Ouattara, devrait se retirer à sa résidence de Mougin en France, le 23 juillet prochain après sa visite dans la capitale sud-africaine, Johannesburg, à l’invitation de son homologue sud-africain Cyrille Ramaphosa.
Il profitera de son séjour dans le sud de la France pour réfléchir à ses futures annonces et notamment, à une amnistie générale visant Laurent Gbagbo et les militaires arrêtés dans le cadre de la crise post-électorale de 2010
, révèle-t-elle.
Le gouvernement ivoirien demande la libération immédiate de ses 49 militaires arrêtés au Mali.
D’ailleurs, il faut rappeler que cette mesure similaire avait été appliquée en 2018 à l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo et 800 autres détenus poursuivi pour des crimes en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011. A la différence des militaires arrêtés parmi lesquels les généraux Dogbo Blé, Vagba Faussignaux, des commandants Jean Noël Abéhi et Séka Séka, qui ont été reconnus coupables de crimes de sang, l’ancien chef de l’Etat a plutôt été reconnu coupable de crimes économiques. Mis en cause dans l’affaire dite du « casse » de l’agence abidjanaise de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), Laurent Gbagbo, revenu au bercail le 17 juin 2021, a écopé d’une peine de 20 ans d’emprisonnement.