Une attaque jihadiste fait au moins 11 morts au Burkina Faso
Les nouvelles autorités burkinabè ont été secouées par une attaque jihadiste. Cette nouvelle attaque a fait au moins 11 personnes le samedi 15 octobre dans le nord du Burkina Faso, dont trois soldats tués.
Deux semaines après le coup d’état au Burkina Faso, qui a porté au pouvoir le capitaine Ibrahim Traoré, les jihadistes ont pointé de nouveau leur nez. Ils ont mené un assaut meurtrier le week-end dernier contre l’armée burkinabè dans le Nord du pays. L’attaque contre un escadron a fait au moins trois soldats et huit supplétifs civils de l’armée tués.
Une embuscade des GAT (Groupes armés terroristes) a visé une patrouille mixte de soldats et de les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) , supplétifs de l’armée, dans la commune de Bouroum (nord). Le bilan est de trois soldats et huit VDP tombés (tués).
, a déclaré à l’AFP une source sécuritaire.
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Les attaques de ce type sont fréquentes et la situation sécuritaire s’est dégradée, ces derniers mois, à l’intérieur du pays. L’état-major des armées n’a pas encore communiqué à ce sujet. On ignore à ce stade qui sont les auteurs de cette embuscade. Plusieurs sources sécuritaires pointent du doigt des groupes armés terroristes, sans donner davantage de détails. Une source locale, à Silmangué, signale par ailleurs l’intervention, depuis hier dimanche 16 octobre matin, de forces aériennes qui survolent cette zone. Des opérations militaires seraient donc en cours.
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Cependant, depuis 2015, le Burkina Faso est pris dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes affiliés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique. Ces attaques régulières ont fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers. Plus de 40 % du territoire échappe au contrôle de l’Etat, notamment du côté des frontières avec le Mali et le Niger.