Un groupe ougandais basé en RDC tue au moins 52 civils

Le Nord-Est de la République Démocratique (RDC), a été le théâtre sanglant de tueries attribuées aux rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF), basés dans ce pays de l’Afrique centrale. Ces attaques ont porté sur plusieurs villages dans la province troublée de l’Ituri. Et selon le bilan provisoire, au moins 52 civils ont été exécutés.  

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Par ailleurs, d’après le coordonnateur de la Convention pour le respect des droits de l’homme en Ituri, Christophe Munyanderu, c’est dans les villages Apende et Ndimo que les ADF ont respectivement tué lundi 14 mars 18 et 15 civils. Bien avant ces civils tués, le territoire d’Irumu, quatre villages ont aussi été attaqués faisant 19 personnes tuées.  

Le même coordinateur rapporte qu’il s’agit des villages de « Carrière où on a perdu 8 civils, à Apakolu 4 civils, à Apamayaya 2 et à Kimautu on a 5 morts ». Selon toujours ce dernier, si toutes les alertes de la population civile étaient prises en considération, ces ADF n’auraient pas tué autant de monde.  

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Cependant, à l’origine, les ADF étaient une coalition de groupes armés ougandais, dont le plus important était composé de musulmans opposés au régime du président Yoweri Museveni. Ils sont installés depuis 1995 dans l’est de la RDC, où ils ont fait souche. Depuis avril 2019, certaines de leurs attaques sont revendiquées par l’organisation État islamique qui désigne le groupe comme sa « Province d’Afrique centrale ». L’année dernière, les États-Unis ont placé les ADF parmi les « groupes terroristes » affiliés aux jihadistes de l’EI. En revanche, le Président congolais Félix Tshisekedi a même donné son feu vert en 2021 à l’armée ougandaise pour qu’elle traque sur son territoire ces rebelles