Transfert de Messi au PSG: Un gros impact économique sur la ligue 1
Sacré coup sportif et marketing pour le Paris Saint Germain , l’arrivée de la superstar argentine Lionnel Messi au club de la capitale fait également les choux gras des diffuseurs officiels de la ligue1 . D’Amazon , nouvel acquéreur des droits de retransmission à Canal + en passant par BeIN Sports et RMC Sport , les rediffuseurs se frottent les mains . De fait , les férus du n10 argentin en particulier et du beau football en général viendront grossir les rangs des abonnés à leurs canaux de retransmission . Et ce , en vue de se délecter de l’appétissant spectacle footballistique en perspective. Au portefeuille , cette ruée vers la ligue 1 , induite par l’effet Messi , amplifiera les revenus des plateformes audiovisuelles . Mieux, l’univers de la billetterie et de la vente des maillots connaitra des périodes de vaches grasses.
Canal + flaire le bon coup et prend la balle au bond
« C’est bénéfique pour les diffuseurs. On peut supposer que Canal+ qui, jusqu’ici, refusait de payer les 332 millions d’euros du lot 3 des droits TV, a eu ouï dire que Messi était en bonne voie pour signer au PSG. Au final, ils ont stoppé net les procédures judiciaires et ont accepté de payer. En tant qu’ayant droit – 20% des matchs – Canal+ pourra faire de belles bandes annonces avec Messi portant le maillot du PSG. Cela va décupler sa force de frappe et sa notoriété. On peut imaginer que beaucoup de gens vont se ruer sur les abonnements pour voir la Ligue 1 » , prédit Pierre Rondeau au micro de Radio France International (RFI)
Coup d’essai ,Coup de maitre à l’horizon pour Amazon
Joint par le tabloïd hexagonal, Le monde , Pierre Maes , expert et consultant en droits sportifs prédit une hausse pour Amazon. Le transfert de Messi <<ne peut qu’inviter davantage de gens à souscrire le double abonnement nécessaire pour voir la Ligue 1 sur Amazon>> , a t-il révélé. En effet , les téléspectateurs devront débourser <<5,99 euros par mois >> et << 12,99 euros par mois >> , pour s’abonner à la chaîne « Le pass Ligue1 » afin de suivre les matchs du championnat français .
« Pour Amazon , c’est tout bénéfice , car voir Messi est une raison de plus de souscrire à son service Prime , dont le but est d’augmenter le nombre de clients captifs et de consommateurs pérennes de sa plateforme d’e-commerce » relève l’économiste du sport , Jean Pascal Gayant dans une analyse pour Le média Français , Le monde .
Les responsables de la billetterie et des succursales de ventes de maillots se lèchent les babines
Alors que le championnat français , sera sous les feux des projecteurs avec sa nouvelle coqueluche , les diffuseurs pourraient connaîtront donc inéluctablement une hausse substantielle de leurs revenus . Ce renflouement des caisses consubstantiel a l’arrivée de Messi vient se greffer à un écosystème propice à un boom en termes d’achats de billets , de maillots et de publicités . C’est du moins l’avis de Pierre Rondeau, économiste du sport et spécialiste de l’économie du football, interviewé par Radio France International.
La presse catalane chiffrait les retombées économiques de la seule présence de Messi au Barça à plus de 200 millions d’euros chaque année. Il va provoquer une bonification considérable des recettes de billetterie. Tout le monde va vouloir voir jouer l’argentin au Parc des Princes. Stade plein, ces recettes étaient déjà estimées à près de 100 millions d’euros. Le PSG pourrait augmenter le prix des places pour atteindre des recettes annuelles de 120 ou 130 millions d’euros.
Il y aura aussi une augmentation des recettes commerciales via le merchandising – on pense aux ventes de maillots – et via le sponsoring. Le contrat avec le groupe Accor prend fin en 2022. Messi jouera encore au PSG à ce moment-là et on peut imaginer que le club renégociera ce contrat. Il pourrait atteindre des rentrées d’argent entre 75 et 90 millions d’euros.
Les pièces du puzzle s’assemblent donc pour prouver que le PSG aura un retour sur investissement parallèlement aux 40 millions de revenus annuels que toucheront La Pulga.
