Tragédie à Akoupé : Un enfant de 10 ans battu et brûlé par son père et sa marâtre
Dans le village d'Akoupé-Zeudji, Daniel 10 ans, après avoir fait l'objet d'accusation de vol, est châtié à l'extrême par son père et sa belle-mère.
En ce mois d’octobre 2024, le village d’Akoupé-Zeudji est plongé dans l’horreur après la découverte d’une tragédie inimaginable. Daniel, un garçonnet de seulement 10 ans, a été victime d’actes de torture d’une violence extrême perpétrés par son père et sa belle-mère. Accusé à tort d’avoir volé 10 000 FCFA dans une boutique du quartier, il a été soumis à une répression inouïe.
Tout a commencé de manière banale : une vendeuse, constatant la disparition d’un billet, a soupçonné les enfants du voisinage. Daniel, nouvellement installé dans le village, a été rapidement désigné comme coupable. Pressé de questions et acculé par les adultes, il a avoué avoir pris l’argent pour apaiser une faim insoutenable. Cette confession, tragiquement innocente, a déclenché une colère dévastatrice chez son père.
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Fou de rage, celui-ci, avec la complicité de sa compagne, a infligé au garçon une correction barbare. Les flammes d’une bouteille de gaz ont été utilisées pour brûler lentement ses paumes, le comparant à une viande grillée lors des célébrations de Tabaski. Après cet acte abominable, Daniel a été enfermé sans soins médicaux, souffrant en silence.
Ce n’est qu’après l’intervention courageuse de voisins alertés par ses cris que l’horreur a été révélée. La gendarmerie est intervenue rapidement, arrêtant les tortionnaires et transférant Daniel à l’hôpital pour soigner ses brûlures graves. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour comprendre les circonstances exactes de cette agression et déterminer les responsabilités.
Le village tout entier reste en état de choc, incapable de comprendre comment une telle barbarie a pu être infligée à un enfant par ceux qui étaient censés le protéger. Cette affaire relance le débat sur les violences familiales et les châtiments corporels en Côte d’Ivoire, pratiques encore trop répandues dans certaines communautés. Tandis que Daniel commence lentement à se remettre physiquement, les marques psychologiques laissées par cette épreuve risquent d’être bien plus durables.
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