Sans Pedro, il film un gendarme en pleine opération de racket et se fait coffrer par la gendarmerie.
À sans Pedro un "binguiste" (terme ivoirien qui désigne un Ivoirien résidant en Europe) se fait arrêter pour avoir filmé un gendarme en pleine opération de racket d'un automobiliste. Alertés par ses supérieurs hiérarchiques, le gendarme fut coffré pour 50 jours, son chef de brigade muté et le jeune libéré.
Lago Rodolphe, ivoirien résidant en France plus précisément à Nantes a été enlevé par des gendarmes dans la matinée du mardi 28 juin 2022, au domicile de sa mère au quartier Cité à San Pedro.
Venu en Côte d’Ivoire pour les vacances, il fut surpris de voir encore des agents d’état s’adonner à des actes aussi malhonnêtes. Choqué par l’action du gendarme, ce dernier ne s’est pas gêné de le filmer pour ensuite le relayer sur les réseaux sociaux.
Malheureusement pour lui, les réalités françaises et ivoiriennes étant divergentes, il fut traqué et arrêtés par les collègues du gendarme filmé en pleine opération de racket.
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Les gendarmes lui reprochent d’avoir filmé un gendarme patrouilleur en pleine travail.
En effet dans la journée du lundi 27 juin 2022, une vidéo devenue virale à suscité le mécontentement de plusieurs internautes également citoyen ivoirien. Dans cette vidéo, on pouvait voir un gendarme de la brigade de San Pedro soutirer de l’argent à un automobiliste bien en règle.
Ayant vu la vidéo, les collègues du concernés se sont empressé de l’embarquer.
Un acte qui ternit l’image du pays
Cette affaire n’est pas passée sous silence. En effet, les parents du jeune vacancier ont immédiatement fait recours aux supérieurs hiérarchiques des gendarmes afin de faire libérer leur fils, mais aussi dénoncer cet acte qui s’apparente à la « tyrannie » selon les internautes.
Les autorités compétentes se sont penchées sur l’affaire. Le jeune a été libéré immédiatement sous ordre de la gendarmerie nationale de la Côte d’Ivoire. Le gendarme a été condamné à 50 jours pour raquette et abus de pouvoir. Le supérieur du gendarme quant à lui a été muté dans une zone très reculée du pays.
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En 2019 une opération a été ouverte en vue de mettre la main sur les adeptes du racket, un acte qui selon le commissaire du gouvernement ternit l’image de l’armée ivoirienne. Ainsi, 20 dossiers impliquant 13 policiers et 20 gendarmes ont été remis au commissaire du gouvernement par le commandant de lutte contre le Racket (ULCR).
