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Plus de films de Disney et Sony en Russie

La Russie est tiraillée de partout après son invasion en Ukraine par les pays européens, les Etats-Unis et le Canada. Les sanctions ne font que pleuvoir sur Vladimir Poutine et ses hommes. Les grandes institutions sportives comme la FIFA, l’UEFA sont rentées dans la danse. Elles ont suspendues la Russie des compétitions sportives à cause de son attaque contre le peuple ukrainien.

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Dans la même perspective, les géants de l’industrie du cinéma ont également emboité le pas à d’autres entreprises qui ont choisi de se désengager, temporairement ou non, du pays. Ces géants du divertissement américains et japonais comme Disney et Sony Pictures ont décidé de suspendre la sortie de leurs films dans les salles de cinéma en Russie.

C’est dans un communiqué de Disney daté du lundi 28 février que la nouvelle est donnée.

Compte tenu de l’invasion non provoquée de l’Ukraine et de la crise humanitaire tragique, nous suspendons la sortie de films en salles en Russie, y compris le prochain Alerte rouge de Pixar

, indique-t-il. Avant d’ajouter :

Nous prendrons des décisions commerciales futures en fonction de l’évolution de la situation.

Pendant ce temps, le géant du cinéma américain Disney affirme travailler avec des ONG pour fournir une aide d’urgence et d’autres formes d’assistance humanitaire aux réfugiés.

Par ailleurs, Sony Pictures, filiale du groupe japonais Sony, a annoncé dans la foulée qu’il suspendait aussi le lancement de ses films dans les salles en Russie, dont celui de « Morbius », sa nouvelle superproduction dans l’univers des super-héros. La maison a justifié dans un communiqué sa décision par « l’action militaire qui perdure en Ukraine, l’incertitude qui en résulte et la crise humanitaire déclenchée dans cette région ».

Nos pensées et nos prières vont envers tous ceux qui sont affectés et nous espérons que cette crise sera résolue rapidement

, souligne Sony Pictures.

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D’ailleurs, d’autres multinationales ont pris leurs distances avec la Russie depuis son invasion de l’Ukraine. Facebook, Twitter et Microsoft ont ainsi pris des mesures lundi pour limiter la diffusion d’informations émanant d’organes de presse affiliés au gouvernement russe. De façon beaucoup plus drastique, les pétroliers britanniques BP et Shell ont annoncé se séparer de leurs parts dans des projets communs avec des groupes russes en Russie. Pour certaines entreprises étrangères toutefois, se désengager de la Russie du jour au lendemain, en fermant usines ou supermarchés, reste difficile.

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