Patcko Yao déféré, la raison…
La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) confirme que Patcko Yao a été déféré.
La diffamation sur les réseaux sociaux demeure un fléau amplifié par la viralité des contenus en ligne, laissant souvent des cicatrices indélébiles dans la vie des victimes. Malgré les sensibilisations menées par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), les cas de diffamation demeurent monnaie courante, motivés principalement par la recherche de popularité, d’abonnés ou de likes.
L’histoire récente met en lumière le cas de Patcko Yao, un individu impliqué dans une affaire de diffamation en ligne vis-à-vis de Molare, un fervent promoteur de la culture, de la musique et homme influent du Showbiz ivoirien.
Molare, connu pour ses efforts visant à promouvoir les talents artistiques à travers des cérémonies de récompenses, s’est retrouvé pris pour cible dans une vidéo largement partagée sur Internet, mettant en cause la qualité des trophées du PRIMUD.
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Face à cette diffamation a priori grave, Molare a pris la décision de porter plainte, enclenchant ainsi une série d’investigations menées conjointement par la PLCC et le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN). Ces investigations ont conduit à la convocation de Patcko Yao dans les locaux de la PLCC pour être interrogé sur cette affaire.
Le Molare a annoncé par la suite, qu’il a retiré sa plainte, et que Patcko Yao serait libéré. Mais une publication de Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), remet l’affaire au goût du jour.
L’interrogatoire…
Au cours de l’interrogatoire, Patcko Yao a admis être l’auteur de la vidéo incriminée, affirmant toutefois ne pas avoir conscience que ses actes constituaient une infraction cybercriminelle.
Il a plaidé avoir agi dans le but de promouvoir l’activité du Molare, exprimant ses regrets quant à la méthode inappropriée employée pour atteindre cet objectif.
Cependant, ses explications n’ont pas suffi à éluder les conséquences de ses actions. Patcko Yao a été déféré devant le parquet pour diffamation au moyen d’un système d’information, rappelant ainsi que la liberté sur Internet n’est pas un laissez-passer pour nuire à autrui. Parler c’est agir, faisons attention…
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