MINUSMA: la Côte d’Ivoire annonce le retrait de ses troupes .
Suite à l'arrestation et à l'accusation des 46 militaires ivoiriens au Mali, la Côte d'Ivoire annonce le retrait progressif de ses forces de la Minusma.
La Côte d’Ivoire se retire du Minusma, une décision évoquée dans une lettre de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux nations unies depuis le 11 novembre 2022.
En effet, le gouvernement ivoirien a annoncé un retrait progressif de sa contribution militaire et policière à la force de maintien de la paix des Nations Unies au Mali. Cette ultime annonce s’inscrit dans un cadre relationnel complexe.
En juillet dernier, une quarantaine de soldats accusés d’être des mercenaires ont été arrêtés à Bamako au Mali. Depuis cet incident, un bras de fer s’est enclenché entre les autorités ivoiriennes et les dirigeants maliens.
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La Côte d’Ivoire a formellement démenti les accusations portées contre ses soldats, ajoutant que les raisons de leur déploiement au Mali seraient essentiellement pour le compte de l’ONU dans sa mission de protection et du maintien de la paix au Mali.
Par ailleurs, le communiqué souligne à l’ONU que la Côte d’Ivoire stoppait la rotation des troupes et qu’elle ne remplacerait pas le personnel au sein de la Minusma, en août 2023. Une décision confirmée par deux sources sécuritaires ivoiriennes de haut niveau, révèle nos confrères de France 24.
Abidjan a prié le département des opérations de paix à bien vouloir prendre des mesures idoines permettant la mise en exécution de cette décision.
Bien que la Côte d’Ivoire veuille retirer ses troupes au Mali, elle reste cependant engagée dans la mission du maintien de paix. Pour ce faire, les militaires retirés de la MINUSMA seront déployés dans d’autres instances onusiennes de maintien de paix. Les autorités maliennes ainsi que la Minusma n’ont pas encore affirmé leurs positions.
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Pour rappel, le Mali s’appuie depuis près de 10 ans sur ses alliés régionaux et sur les casques bleus pour contenir une insurrection islamiste qui continue de faire des milliers de victimes. Malgré les nombreuses mesures établies par les occidentaux notamment le déploiement de l’armée française, qui a dernièrement été expulsée, le mal n’a pas été éradiqué. Pire, il s’est emparée de vastes zones du centre et du nord du pays plongeant la population dans une inquiétude incessante.
