Le mardi 17 septembre, des tirs et des explosions ont retenti dans la capitale malienne, Bamako, selon des informations rapportées par un correspondant de l’AFP.
Des hommes armés, dont l’identité n’a pas encore été confirmée, ont lancé une attaque contre au moins un camp de gendarmerie situé dans la ville. Les échanges de coups de feu, qui ont commencé aux alentours de 5 heures du matin, ont été accompagnés d’explosions sporadiques. À l’aube, une épaisse fumée noire s’élevait d’une zone proche de l’aéroport, indiquant la gravité de la situation.
Le Mali fait face à une crise multidimensionnelle depuis 2012, marquée par une instabilité politique et une montée en puissance des groupes djihadistes dans le pays et dans la région du Sahel. Depuis cette période, le pays a connu deux coups d’État militaires, en août 2020 et en mai 2021. Actuellement sous le contrôle d’une junte dirigée par le colonel Assimi Goïta, le Mali est confronté à des défis sécuritaires majeurs.
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Bien que Bamako ait jusqu’à présent été relativement épargnée par les violences qui touchent d’autres régions du pays, la récente attaque souligne la fragilité de la situation sécuritaire.
L’AES dominé par l’insécurité ?
Les voisins du Mali, tels que le Burkina Faso et le Niger, ont également été secoués par des coups d’État militaires et font face à des menaces similaires. La communauté internationale continue de suivre de près ces développements, alors que le Mali cherche à stabiliser sa situation interne tout en luttant contre l’extrémisme violent qui menace sa paix et sa sécurité. Cette attaque pourrait avoir des répercussions sur les efforts en cours pour restaurer l’ordre et la confiance au sein de la population malienne.
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