L’injonction des États-Unis à Paul Kagamé pour calmer les tensions avec la RDC
Le secrétaire d'état américain est clair : Paul Kagamé doit stopper son soutien aux rebelles du M23 qui sévissent dans l'est de la RDC.
C’est un gros coup de pression qui est exercé sur le président de la République du Rwanda, Paul Kagamé. S’il n’a jamais affirmé officiellement être à l’origine du soutien du groupe militaire rebelle M23 et parle plutôt de défense de son territoire, l’injonction reçu par Paul Kagamé ne semble pas être de son goût. Va-t-il s’y conformer ?
C’est un secret de polichinelle pour tous, la situation est tendue entre la République Démocratique du Congo et son voisin frontalier par l’Est, le Rwanda. Les bases diplomatiques entre les deux chefs d’État de ces pays respectifs étant dégradées, on approche dangereusement d’une guerre entre la RDC et Rwanda.
Récemment critiqué par Paul Kagamé, Félix Tshisékédi, le président de la République Démocratique du Congo, n’avait pas hésité à rétorquer devant le conseil de l’ONU.
Ayant pris acte des plaintes de Félix Tshisékédi, le secrétaire d’état américain, Anthony Blinken a fermement condamné les actions du M23 dans l’Est de la RDC.
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Lors d’un entretien téléphonique comme il le souligne, Blinken a sommé à Paul Kagamé de cesser tout soutien de quelconque nature avec le régime rebel qu’il est accusé d’entretenir :
J’ai eu une conversation productive avec le président rwandais Paul Kagamé pour souligner le besoin de paix et de sécurité dans l’Est de la RDC. Les États-Unis exhortent le Rwanda à honorer les engagements pris à Luanda, notamment en mettant fin au soutien du Rwanda au M23.
Les tensions sont vives entre les deux nations et la rupture d’un dialogue courtois entre Félix Tshisékédi et Paul Kagamé n’arrange pas les choses.
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