Le premier ministre malien dénonce les abus de la »junte française » lors de l’AG de l’ONU.
Durant l'assemblée générale de l'ONU, le premier ministre intérimaire du Mali, Abdoulaye Maïga, a recadré la France et à dénoncé ses abus à la face du monde entier.
Le Mali se veut un état plus qu’indépendant avec ses nouveaux hommes forts à sa tête. Au point de tenir tête à la France, ex colonisateur et détenteur du droit de Veto à l’ONU.
En effet, quelques bribes de l’intervention du colonel Abdoulaye Maïga, premier ministre intérimaire de la République du Mali, affilié au pouvoir de la junte militaire d’Assimi Goïta, ont permis de porter haut la voix du Mali.
C’est un véritable ras-le-bol qui a été décrié :
Face à la gravité des faits commis par la junte militaire française, le Mali dans sa lettre du 15 Août 2022, a demandé la tenue d’une réunion d’urgence du conseil de sécurité des nations unies. Cette réunion a pour objet de permettre au Mali de présenter les preuves en sa possession, montrant que l’armée française a agressé à de maintes reprises mon pays, en violant de manière répétitive l’espace aérien malien sans autorisation et parfois, en falsifiant des documents de vol.
Allant toujours plus loin, Abdoulaye Maïga a également ajouté :
Plus grave, le Mali est en mesure de prouver que la France a fourni des renseignements et des armes à des groupes terroristes.
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Réclamant la souveraineté de son État, c’est à travers une métaphore qu’il a demandé à ce que le Mali soit respecté comme toute autre puissance occidentale ou pays.
Si les soldats ne peuvent pas atterrir à Lisbonne ou ailleurs dans le monde sans avis, le Mali également ne se laissera pas faire.
Il faut rappeler que le Mali a fait expulser les soldats français de son territoire et entamé un gros bras de fer avec la CEDEAO au sujet de la libération des 46 soldats ivoiriens prisonniers au Mali avec le statut de mercenaires que le Mali leur a attribué.