Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba ordonne l’ouverture d’une enquête sur les morts et les blessés du putsch
Le coup d’Etat du 24 janvier dernier au Burkina Faso qui a chassé l’ex-Président Roch Marc Christian Kaboré, a créé des dégâts collatéraux parmi la population burkinabè. Un mois après le putsch qui a porté à la tête de la junte militaire le lieutenant-colonel Damiba, a décidé de situer les responsabilités.
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Au cours de ce coup de forces, il y a eu la mort de deux personnes et on a dénombré une dizaine de blessés. Ce lundi 21 février, les autorités militaires avec à la tête le nouvel homme fort investi le 16 février dernier par le Conseil Constitutionnel, a ordonné une enquête. C’est en quelque sorte ‘’faire le point’’ sur la situation. Un communiqué de la présidence a été publié à cet effet. ‘’Suite aux événements des 23 et 24 janvier 2022 qui ont abouti à l’avènement du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (la MPSR ou la junte, NDLR), le chef de l’État Paul-Henri Sandaogo Damiba a instruit les services compétents d’ouvrir une enquête aux fins de faire le point des dégâts collatéraux occasionnés’’, indique-t-il.
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Par ailleurs, le lieutenant-colonel Damiba a « aussitôt instruit en présentant ses condoléances aux familles endeuillées et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés », que des actions soient entreprises auprès des familles des victimes afin de les soutenir moralement » et « de prendre en charge les blessés ». Le week-end, des milliers de personnes se sont rassemblées à Ouagadougou pour apporter leur « soutien sans faille » à la junte militaire.
Patrick Bouyé
