Le Ghana, premier pays africain à évacuer ses citoyens de l’Ukraine.
Un groupe d’étudiants ghanéens a rejoint Accra, la capitale du Ghana, ce Mardi 1er mars.
Le Ghana est devenu le premier pays africain à évacuer ses citoyens fuyant le conflit en Ukraine à la suite de l’invasion de la Russie.
Un premier groupe de 17 étudiants est arrivé mardi matin à l’aéroport international de Kotoka, dans la capitale, Accra.
Nous sommes arrivés à la frontière à 18 heures le vendredi. Il a fallu 12 heures pour passer la frontière au milieu des combats avec les Ukrainiens. Les garçons ont eu beaucoup de mal. Les femmes ont aussi lutté, mais c’était plus dur pour les hommes.
a affrimé l’un des étudiants.
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Le ministre adjoint des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Kwaku Ampratwum-Sarpong, a quant à lui salué le rôle joué par le gouvernement dans l’évacuation par avion des étudiants vers le pays.
« Le gouvernement est déterminé à faire en sorte que vos collègues qui veulent être évacués le soient. Selon les informations qui nous parviennent, le Ghana est le premier pays à avoir évacué ses compatriotes »
a-t-il déclaré aux personnes évacuées.
Mettre tout oeuvre afin d’évacuer tous les ghanéens vivant en Ukraine
La ministre des Affaires étrangères, Shirley Ayorkor Botchwey, avait précédemment annoncé qu’environ 460 étudiants ghanéens avaient quitté l’Ukraine en direction de la Pologne, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la République tchèque à la suite de l’invasion russe.
Ils devraient rentrer chez eux dans les prochains jours.
Le nombre total de Ghanéens vivant en Ukraine n’est pas connu et le gouvernement rencontre actuellement les parents et les tuteurs afin de documenter tous les étudiants présents dans le pays.
Plus de 1 000 ressortissants ghanéens étudient ou travaillent actuellement en Ukraine.
Le Ghana, à l’instar d’autres pays, a demandé à ses ressortissants en Ukraine de se mettre à l’abri pendant que le gouvernement met en place des moyens pour les évacuer d’Ukraine.
Comme les ressortissants nigérians, les Ghanéens en Ukraine, qui sont pour la plupart des étudiants, ont raconté comment ils ont été bloqués et ont fait part des discriminations raciales dont ils ont été victimes.
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