Le Burkina Faso éprouvé le week-end par des attaques jihadistes

Le Burkina Faso est à nouveau endeuillé. Une série d’attaques a visé le samedi 14 mai les Volontaires pour la défense de la patrie, les supplétifs des forces armées et des civils. Une quarantaine de personnes ont été tuées dans trois attaques menées par des jihadistes présumés dans le nord et l’est du pays sahélien, ont annoncé des source sécuritaires et locales. C’est la région du Sahel qui a enregistré l’attaque la plus meurtrière. Elle a visé les populations de la commune de Guessel, au sud-ouest de Essakane. Huit membres des Volontaires pour la défense de la patrie, les supplétifs civils des forces armées, et une vingtaine d’habitants ont été tués par des hommes armés. 

Dans l’est du Burkina Faso, une attaque jihadiste fait au moins douze soldats tués

En outre, dans la région de l’Est, un convoi de civils, escorté par les volontaires, a été la cible d’hommes armés. Ces civils se rendaient dans la localité de Namouyouri pour chercher à manger, selon des rescapés. Les populations ne sont plus ravitaillées et les vivres manquent, explique une source sécuritaire.

Les habitants partaient cueillir des mangues dans un verger du village de Namouyouri, situé à 11 kilomètres de Tambarga, pour s’alimenter

, précise un habitant. Les blessés ont été admis pour des soins, au centre hospitalier régional de Fada N’Gourma. 

L’armée burkinabè annonce avoir tué au moins 50 terroristes

Cependant, dans la nuit de samedi à dimanche, une autre attaque simultanée contre les postes de gendarmerie et de police de Faramana (Ouest), près de la frontière malienne, a également fait deux blessés parmi les forces de sécurité, selon une source sécuritaire. Cette série d’attaque est une forme de pression contre les Volontaires pour la défense de la patrie, qui ont repris du service aux côtés des forces armées après une période de flottement.