Laurent Gbagbo dans l’affaire des 46 Soldats : « Quand tu envoies, tu dois pouvoir dire clairement (…) pourquoi tu as envoyé »
L'ex-président de la Côte d’Ivoire renoue avec la politique ivoirienne et réclame lui aussi la libération des 46 soldats ivoiriens mais de manière plus diplomatique.
L’affaire des 46 soldats ivoiriens toujours prisonniers au Mali est encore sur les tables de négociations, et semble être au point mort dans les démarches.
L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en sa qualité d’homme politique et chef du PPA-CI a décidé de négocier lui aussi la libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali.
Il demande au président malien Assimi Goïta, lui-même soldat de tenir compte de la fraternité entre les frères d’armes afin de procéder à leur libération :
Il faut demander à Assimi Goïta de penser à sa fraternité d’armes avec ceux qui sont en prison là-bas que certains appellent soldats et d’autres mercenaires.
Il a également demandé au médiateur togolais dans cette histoire, en l’occurrence Faure Gnassembé de doubler la fréquence de ses actions de médiateur. Pour Laurent Gbagbo, ce dernier doit mettre les bouchées doubles :
Mais surtout, il faut que le président Faure Gnassembé du Togo, qui est accepté comme médiateur par les uns et par les autres, redouble d’efforts. Et qu’il comprenne que ceux-là, sont des envoyés.
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Puisqu’il a indexé presque tout le monde dans cette affaire, il ne pouvait ignorer la grosse marge d’erreur de son pays dans cette histoire. Il a donc appelé le parti au pouvoir à faire preuve de bravoure et de courage pour expliquer clairement la raison de la présence de soldats ivoiriens sur le sol malien :
C’est celui qui envoie qui a la plus grande responsabilité. Quand tu envoies, tu dois pouvoir dire clairement, si ça tourne au vinaigre, pourquoi tu as envoyé un tel, pour faire quoi, dans quel délai ? Clairement.
aa-t-il déclaré durant l’anniversaire de son parti politique le PPA-CI qui l’a d’ailleurs reconduit comme candidat aux élections présidentielles ivoiriennes de 2025.
