Guerre en Ukraine : Moscou confisque plus de 500 avions de ligne occidentaux
La Russie a décidé de nationaliser les avions russes qui sont en location par des compagnies aériennes européennes. Pour répondre aux sanctions contre elle.
La guerre ukrainienne continue de déchaîner les passions. Que dis-je, continue de déchaîner les sanctions chez les occidentaux et chez les russes. Chaque partie gonfle ses muscles pour museler l’autre. Et on a vu depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les sanctions économiques qui se multiplient. Et Vladimir Poutine, ses hommes et ses entreprises sont les premiers dans la ligne de mire.
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Pour ne pas rester les bras croisés, la Russie a décidé de frapper fort et au niveau de l’aviation. A ce niveau, beaucoup d’avions russe en location par les pays européens ou américains via leurs compagnies aériennes. Et c’est là que Vladimir Poutine a décidé de frapper fort.
Le Président russe a en effet signé une loi lundi 14 mars autorisant des centaines d’avions de ligne qui volaient pour des compagnies aériennes russes mais appartenaient en fait à des entreprises occidentales spécialisées dans la location à voler à l’intérieur du pays, en leur permettant de s’immatriculer en Russie. C’est en tout 520 appareils qui sont concernés, pour une valeur de 10 à 15 milliards de dollars. A terme, pour éviter d’avoir à rendre les appareils, le pays pourrait même les nationaliser. Cela lui permettrait de garder une flotte suffisante pour ses vols intérieurs. Basées la plupart du temps en Europe, les sociétés de leasing, propriétaires, ont jusqu’au 28 mars pour récupérer leurs avions. Un scénario délicat pour les compagnies, qui pourraient bien ne jamais revoir leurs appareils.
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Par contre, des problèmes pourraient toutefois survenir, car sans accès aux pièces détachées soumises aux sanctions, sans mise à jour logiciel, sans suivi, ces avions risquent de mal vieillir. Toutefois, on imagine que si la guerre se termine et qu’un jour les relations entre l’Occident et la Russie se normalisent à nouveau, les compagnies seront-elles toujours prêtes à louer leurs avions ?