Guerre en Ukraine : Des syriens se portent volontaires pour aider la Russie
La Russie s’apprête à accueillir de nombreux volontaires dont la plupart vienne de la Syrie pour combattre aux côtés de son armée en Ukraine.
Du berger à la bergère dira-t-on. C’est ainsi que la Russie vient de répondre à l’Occident. Le Président Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi 11 mars autoriser l’intégration de volontaire dans l’armée russe pour aller combattre en Ukraine. Cette décision fait suite à l’envoi de mercenaires aux côtés de soldats ukrainiens par l’Europe.
Mais de quels volontaires s’agit-il ? La Russie a combattu au Proche-Orient avec les soldats du Président syrien, Bachar al-Assad contre les attaques jihadistes. Très proche de ce dernier, des ressortissants syriens sont les premiers à répondre à l’appel du Kremlin.
Lire aussi : Qui est ce milliardaire ghanéen qui veut le club de Roman Abramovitch?
C’est ce qu’a déclaré le Ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, rapporté par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Avant tout, ceux qui veulent, qui ont demandé (à partir combattre) sont des ressortissants du Proche-Orient, des Syriens
, indique-t-il. On parle même de 16 000 combattants syriens qui étaient prêts à aider les forces russes dans la ville Donbass en Ukraine.
Sur le point de la situation au 16ème jour de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, l’armée russe est aux portes de la capitale Kiev tandis que les villes de Marioupol, Kharkiv et Mykolaïv, dernier verrou avant le port d’Odessa sont sous le feu des bombes. Aussi trois frappes aériennes ont ciblé ce vendredi matin des infrastructures civiles de Dnipro. Les avions russes ont également visé deux aérodromes militaires à Lutsk et à Ivano-Frankivsk.
Lire aussi : Disparition de mauritaniens au Mali : Une mission musclée malienne est attendue à Nouakchott
En revanche, à la demande de Moscou, le conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir à New York également ce vendredi 11 mars en urgence sur la fabrication supposée d’armes biologiques en Ukraine. La Russie accuse Washington et Kiev de gérer des laboratoires destinés à produire des armes biologiques en Ukraine, ce qui a été démenti par les deux capitales.