Facturation des usagers de Téléphonie Mobile : L’ARTCI s’explique après les accusations de »vol » d’un député
Echaudé par les facturations à outrance des opérateurs de téléphonie mobile sur des prestations de services auxquelles il n’aurait nullement souscrit, le député Assalé Tiémoko a sorti les crocs dans un post les réseaux sociaux. En porte-voix des populations, il a laissé entendre qu’il ne s’agissait pas d’une fortune diverse. Dans la foulée, l’autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI) est montée au créneau.
« Il nous revient de façon récurrente que des abonnés des opérateurs et fournisseurs de services de Télécommunications seraient facturés pour des services auxquels ils n’auraient pas souscrit. L’ ARTCI voudrait rassurer les populations qu’elle prend les dispositions idoines avec toutes les parties prenantes afin d’en améliorer la transparence et éclairer le consentement de l’abonné, avant toute souscription, tout en continuant de lutter contre les pratiques frauduleuses », indique un communiqué signé de la Direction Générale de L’ARTCI.
Explication de L’ARTCI
Un pan de la circulaire du régulateur met un point d’honneur à éclairer la lanterne des populations sur l’origine de ces bisbilles. « La nature évolutive du secteur des Télécommunications /tic porté par des innovations technologiques privilégie les modes simplifiés de souscription en ligne aux services pouvant induire des désagréments notamment, des souscriptions par inadvertance et des omissions voire des difficultés de désabonnement », explique la note.
Assalé Tiémoko embouche la trompette
En prélude à la publication de ce communiqué, le député Assalé Tiémoko traduisait son ras-le-bol par le biais d’un post largement commenté et approuvé sur la toile . « Ce que font les sociétés de téléphonie mobile, ce n’est ni plus ni moins que du vol et cela ne peut plus continuer. Cela fait plusieurs mois qu’une société de téléphonie mobile me prélève 150 f par jour pour un produit auquel je n’ai jamais souscrit et il est quasiment impossible de se désouscrire. Et je viens de découvrir après un séjour de 72 heures en zone rurale, que nos parents qui sont dans ces zones et qui ne savent pas lire les messages, sont volés au quotidien. Si L’ARTCI ne joue pas son rôle, j’invite tous les Ivoiriens victimes de ces pratiques à m’envoyer leur témoignage », avait-il martelé.
