Ethiopie : Les pilotes d’un avion s’endorment et oublient d’atterrir
Pour s'être endormis, les deux pilotes d'un avion en provenance de Khartoum pour la capitale éthiopienne, Addis-Abeba n'ont pas atterri à temps. Ça aurait pu mal se terminer.
Loin d’être inédit, le phénomène de fatigue des pilotes est bien présent dans le domaine aéronautique, et ce n’est pas sans risque.
Le Vendredi 19 Août 2022, le média New Zealand Herald a rendu public un fait qui aurait bien pu virer au drame. Effectivement, loin d’être un évènement comique, le pilote et le copilote à bord du Boeing 737 de la compagnie Éthiopian Airlines se sont endormis en plein vol.
Conséquence, ils ont dépassé la piste d’atterrissage et ont pris 20 minutes de retard. Leur sommeil était si profond qu’ils ont manqué toutes les tentatives de contacts établies par les contrôleurs depuis la tour de contrôle.
L’avion a continué son avancée grâce au pilotage automatique sur une distance de 11 000 mètres du sol.
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Cette histoire aurait pu mal se terminer…
Le mode de pilotage automatique s’est finalement arrêté quelques temps après que l’appareil ait dépassé la piste d’atterrissage d’Addis Abeba qu’il aurait dû emprunter.
Fait qui a déclenché une alarme au sein du cockpit et qui a, par ricochet, réveillé les deux pilotes qui se sont automatiquement repris.
Alex Macheras, un expert et analyste du domaine de l’aviation a tweeté à ce propos
Deeply concerning incident at Africa’s largest airline — Ethiopian Airlines Boeing 737 #ET343 was still at cruising altitude of 37,000ft by the time it reached destination Addis Ababa
Why hadn’t it started to descend for landing? Both pilots were asleep. https://t.co/cPPMsVHIJD pic.twitter.com/RpnxsdtRBf
— Alex Macheras (@AlexInAir) 18 août 2022
Incident profondément préoccupant survenu sur la plus grande compagnie aérienne d’Afrique – Le Boeing 737 # ET343 d’Ethiopian Airlines était toujours à une altitude de croisière de 37 000 pieds au moment où il a atteint sa destination Addis-Abeba.
Le pire a été en effet évité de justesse. Piloter est un métier à haut risque. La fatigue est humaine certes, mais les compagnies aériennes doivent prendre plus de mesures afin d’éviter ce genre d’incident.
Effectivement, ces incidents de ce type ternissent non seulement le nom des pilotes concernés, mais aussi celui de la compagnie aérienne…
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