En « froid » avec le Niger, la France se tourne vers un nouveau partenariat pour l’uranium
Perdant petit à petit le Niger, la France ambitionne se tourner vers de nouveaux partenaires pour s'approvisionner en uranium
Consciente d’avoir perdu son prestige en Afrique de l’Ouest et précisément dans la zone sahelienne, la France compte explorer de nouveaux horizons.
Cinq mois après la visite historique d’Emmanuel Macron en Mongolie, la première d’ailleurs d’un chef d’État français en République d’Asie centrale, c’est autour du président mongol Ukhnaa Khurelsukh de visiter la France.
Au coeur des débats, le précieux Yellow Cake dérivé de l’uranium. En effet, la France témoigne d’un intérêt grandissant pour les réserves d’uranium de la Mongolie.
Les deux chefs d’État sont sur le point de discuter des riches gisements d’uranium mongols, que le groupe nucléaire français Orano ambitionne d’exploiter.
Orano, qui est déjà présent en Mongolie, aspire à mener un projet majeur d’extraction d’uranium, qui nécessite l’approbation du gouvernement mongol.
Ce projet, estimé à « plus d’un milliard d’euros », pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement de l’autonomie stratégique de la France.
Il est à noter que le développement de ce projet survient dans un contexte d’incertitude pour Orano au Niger. Les récents bouleversements politiques dans ce pays rappellent l’impératif de diversification des sources d’approvisionnement en uranium, essentiel pour le fonctionnement des centrales nucléaires françaises.
Pour rappel, le Niger ne représente qu’une petite fraction de la production mondiale d’uranium naturel, seulement 4,7%, loin derrière le Kazakhstan qui en détient 45,2%, selon les chiffres de l’agence d’approvisionnement d’Euratom en 2021.
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