Décès de l’artiste ivoirienne GG Léopoldine.
La chanteuse ivoirienne GG Léopoldine est décédée ce mercredi 03 aout 2022. Elle a succombé à une série de maladies pernicieuse par manque de ressource financière.
Comme il est dit dans la tradition musulmane, « c’est Dieu qui donne, et c’est lui qui reprend ». « La vie sur terre n’est qu’un pèlerinage qui prend forcément fin ». C’est avec un pincement au cœur que l’équipe de radarpress a appris ce mercredi 3 août 2022 le décès de la chanteuse ivoirienne GG Léopoldine.
L’ ex-handballeuse et sœur ainée de la chanteuse Tiane et de Roger Gobe a succombé suite à une série de maladies, notamment le diabète, l’insuffisance rénale et une tumeur au sein.
C’est à l’hôpital militaire d’Abidjan HMA qu’elle a rendu son dernier soupir, plongeant ainsi le showbiz ivoirien dans un profond deuil.
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Chanteuse à succès, Léopoldine a fait bouger les Ivoiriens pendant des décennies. Elle était la sœur ainée de l’artiste Tiane, également une icône de la musique ivoirienne.
GG Léopoldine, une icône de la musique
À la fois musicienne et joueuse de handball, dans les années 80, GG Léopoldine était une femme timide et rangée. Elle fut d’abord handballeuse et aussi basketteuse avant d’être une star de la musique. C’est la première sportive en Côte d’Ivoire à s’être reconvertie dans la musique.
En Août 2021, un appel avait été lancé par sa sœur Tiane et le comédien Gbi de fer et Joël sur le plateau télé de l’émission « C’pas C’midi Hein » en vue d’obtenir des prises en charges et des aides financières auprès des personnalités du pays telles que Le président de la République Alassane Ouattara, la première dame Dominique Ouattara ainsi que l’actuel ministre des Affaires étrangères autrefois ministres de l’Éducation Nationale Candia Camara avec qui GG Léopoldine a évolué en équipe nationale ivoirienne de Handball.
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L’artiste souffrait énormément d’une maladie pernicieuse qui nécessitait d’énormes ressources financières. Malgré les difficultés auxquelles elle était confrontée, l’artiste a toujours pris la vie du bon côté et trouvait en la musique un réconfort moral ; sensation qu’elle a d’ailleurs partagé avec les milliers de personnes amoureuses de la musique. Ses tubes étaient un cocktail d’afro-pop et afro-zouk, un style musical qui a eu de beaux jours dans la période poste coloniale.
Elle part certes, mais ses œuvres demeurent. Elle a vécu une belle vie et s’est rendue utile pour la société ivoirienne.