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De la bouse de vache utilisée comme serviette hygiénique par des jeunes filles au Zimbabwe

Au Zimbabwe, par manque de moyen financier, des jeunes filles des zones rurales du pays font recours à la bouse de vache pour remplacer leur serviette hygiénique qui coûte chère en raison de l’inflation des produits dans le pays.

Les serviettes d’hygiène féminine sont également frappées par une inflation de tous les produits au Zimbabwe. Une réelle difficulté pour la plupart des jeunes filles des zones rurales du pays précisement de Domboshava, à 30 km au nord de la capitale Harare. Ces dernières n’arrivent plus à acheter les produits hygiéniques. Elles ont trouvé une solution à leur situation.

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En effet, elles sont obligées d’utiliser de la bouse de vache comme serviette hygiénique.

Maintenant, je dois utiliser tout ce que je trouve, bouse de vache, feuilles, journaux et vêtements, pour empêcher le sang de couler. J’aimerais que ma mère soit encore en vie pour m’acheter des serviettes et des médicaments pour mes douleurs menstruelles

, explique l’une d’entres-elles.

Une étude menée par l’Organisation néerlandaise de développement SNV au Zimbabwe, a démontré que 72% de ces filles des zones rurales qui n’ont plus accès à des serviettes hygiéniques commerciales. Parce que pour l’équivalent de 2 dollars, les serviettes hygiéniques sont hors de portée de la plupart des 3 millions de jeunes filles en période de menstruation dans le pays, qui vivent sous le seuil de pauvreté. Raison pour laquelle, elles font recours à la bouse de vache. Cette bouse est moulée et séchée pour qu’elle absorbe facilement le sang. Elle est recouverte de plusieurs vêtements pour éviter les démangeaisons lorsqu’elle est placée sur les sous-vêtements.

La titulaire récupère des sous-vêtements de la maitresse de son mari…. la suite est fatale

Sauf que selon les experts de la santé, ces méthodes constituent un terrain propice à la prolifération de salmonelles, d’E. Coli et de plusieurs bactéries pouvant entraîner des infections de la santé reproductive. Malgré, l’éffort du gouvernement zimbabwéen avec la suppression des taxes sur tous les produits sanitaires, les familles doivent toujours choisir entre l’achat de produits d’hygiène féminine et l’achat de nourriture, la plupart optant pour le second.

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